Depuis l’ONU, le président de la République islamique d’Iran, Massoud Pezeshkian a souligné : « Dans un monde où des civils sont barbarement tués à Gaza, où le terrorisme d'État aveugle massacre les enfants et les femmes innocents et où le génocide et la terreur sont soutenus, aucun document ne garantira la paix et le développement. »

Voici les faits marquants du discours du président de la RII Massoud Pezeskhian lors de la réunion de ce lundi soir 23 septembre heure locale ayant pour titre « Renforcer les objectifs des Nations Unies »:

- Nous voulons un monde exempt d'armes nucléaires et une région exempte d'armes de destruction massive au Moyen-Orient. Nous n'avons aucune condition préalable.

- En tant que victime du terrorisme, nous avons toujours été pionniers dans la lutte contre ce sinistre phénomène et nous sommes prêts à coopérer avec les pays qui recherchent une véritable lutte contre le terrorisme.

- L'Iran veut une région forte, unie, sûre et stable dans laquelle les ressources des pays de la région soient utilisées en synergie dans le sens du progrès économique et social et pour résoudre les problèmes communs.

- Dans un monde où des civils sont brutalement tués à Gaza, où le terrorisme d'État aveugle massacre les enfants et les femmes et où le génocide et la terreur sont soutenus, aucun document ne garantira la paix et le développement.

- La fin de l'occupation, la fin de l'apartheid en Palestine et le cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza sont des conditions préalables au développement et à la paix mondiale.

Parvenir à la paix et au développement nécessite de respecter le droit des pays au développement, de prêter attention aux priorités de développement et aux caractéristiques culturelles, d'observer les principes d'équité et de mettre en œuvre les obligations des pays développés envers les pays en développement.

- Les sanctions unilatérales ont empêché la réalisation des objectifs de développement durable et ce fait devrait être inclus dans tout document préparé pour l'avenir.

- Je suggère que le Secrétaire général des Nations Unies présente un rapport complet à l'Assemblée générale avec la participation des pays victimes de sanctions.

- La structure des réformes urgentes dans la structure de gouvernance et des institutions financières internationales afin de garantir la présence des pays en développement dans les décisions et la formation d'une structure juste et responsable pour résoudre les problèmes financiers de ces pays.

- La participation effective des pays du Sud à la gouvernance de l'Internet et de l'intelligence artificielle, dans le respect des lois nationales des pays et face à la monopolisation est une nécessité indéniable.