Les présidents russe et iranien soulignent l'importance de coordonner les efforts dans le cadre du format d'Astana avec la participation de la Turquie, déclare le Kremlin.
Lors d'un entretien téléphonique, le président russe Vladimir Poutine a discuté lundi de la situation actuelle en Syrie avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian.
Selon un communiqué du Kremlin, les pourparlers entre Poutine et Pezeshkian, qui ont eu lieu à l'initiative de Téhéran, ont exprimé un « soutien inconditionnel » aux actions entreprises par le gouvernement du président syrien Bachar Assad pour « rétablir l'ordre constitutionnel ».
« L'accent a été mis sur l'escalade de la situation en République arabe syrienne », indique un communiqué du Kremlin.
« Un soutien inconditionnel a été exprimé aux actions des autorités légitimes de la Syrie pour rétablir l'ordre constitutionnel et restaurer la stabilité politique, économique et sociale de l'État syrien. »
Le président iranien a déclaré que Téhéran était prêt à toute coopération avec Moscou pour contrôler la situation régionale et aider à résoudre la crise en Syrie, selon le site Internet du gouvernement iranien.
« Nous pensons que les événements récents font partie d'un plan dangereux des États-Unis et du régime sioniste pour perturber le paysage géopolitique de la région en faveur des sionistes, mais ce plan échouera grâce à l'unité et à la coopération des pays de la région », a assuré Pezeshkian.
Le communiqué du Kremlin indique que les deux présidents ont souligné l'importance de coordonner les efforts dans le cadre des pourparlers tenus au format Astana avec la participation de la Turquie.
«Les deux dirigeants ont eu des entretiens le 23 octobre, en marge du sommet des BRICS 2024 à Kazan, en Russie.
Un plan a été élaboré pour de nouveaux contacts entre les deux dirigeants à d'autres niveaux », ajoute le communiqué du Kremlin.
Des affrontements ont éclaté la semaine dernière entre les forces syriennes et des groupes terroristes armés dans les zones de la grande ville syrienne d'Alep, marquant une réescalade des combats après une période de calme relatif dans la guerre du pays, qui a éclaté en 2011.