Téhéran (IRNA) - Le ministre français des Affaires étrangères a condamné les menaces du président américain élu, sur l’annexion du Groenland par la force.

Suites aux propos d’ingérence de Trump sur le Groenland, les hauts responsables du Danemark, de la France, de l'Allemagne et de l'Union européenne ont réagi à la menace du président élu américain d'exercer des pressions économiques ou militaires pour s'emparer de ce territoire actuellement contrôlé par Copenhague.

Il n’est «pas question» que l’Union européenne laisse des pays «s’en prendre à ses frontières souveraines», a déclaré Jean-Noël Barrot au micro de France Inter.

Ce pays, territoire autonome du Danemark, est «un territoire de l’Union européenne. Il n’est pas question que l’UE laisse d’autres nations du monde quelles qu’elles soient s’en prendre à ses frontières souveraines», a-t-il ajouté.

Lors d’une conférence de presse, le président élu Donald Trump n’a pas exclu de recourir à la force pour annexer le canal de Panama et le Groenland, tout en insistant sur sa volonté de faire du Canada le 51ème Etat des Etats-Unis. 

Le Groenland, ce territoire de 2 millions km² et de 50 000 habitants, avait déjà fait l’objet des convoitises de Trump en 2019.

Selon le site Révolution permanente, dans le cas du Groenland, depuis des années, certains think tanks suggèrent que le contrôle de ce territoire est stratégique à cause des routes maritimes qui s’ouvrent avec la fonte de l’Arctique et des dépôts minéraux très précieux dans le sous-sol. La Chine et la Russie investissent déjà dans des infrastructures pour ces nouvelles routes maritimes au Groenland.