Dans cette lettre adressée ce mardi 11 février au président du Conseil de sécurité et au secrétaire général de l'ONU, le diplomate de haut rang iranien, Amir Saïd Iravani, a dénoncé ces propos comme une « violation manifeste du droit international et de la Charte des Nations unies, en particulier de l’article 2 (4), qui interdit explicitement la menace ou l'usage de la force contre des États souverains ».
L’ambassadeur d’Iran à l’ONU a ajouté que ces déclarations provocatrices s'inscrivent dans le cadre de la politique dite de « pression maximale » de Donald Trump, détaillée dans le mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale du 4 février 2025, et qui s'est intensifiée avec des mesures encore plus vastes avec la rentrée du président milliardaire au pouvoir.
Il a souligné que cette politique repose sur l'imposition de sanctions unilatérales et illégales ainsi que l’intensification de l'hostilité à l'égard de l'Iran, en violation flagrante des principes fondamentaux et des normes du droit international.