Les Mandéens d’Iran célèbrent la cérémonie de Dahva Rabba à Ahvaz

La théologie mandéenne ne constitue pas un ensemble systématique, le mandéisme étant avant tout une religion gnostique se réclamant de Jean-Baptiste (le Prophète Yahia) en tant que principal messager de Dieu envoyé aux hommes.

Les Mandéens, appelés aussi Sabéens vivent sur les bords du grand fleuve Kâroun dans la province Khozestan au sud de l'Iran et sur le Tigre et l'Euphrate au sud de l'Irak.

Les adeptes de cette religion résident en Iran depuis 1800 ans.

Le nom de cette religion et de ses adeptes est mentionné des fois dans le saint Coran (le livre saint). En Iran, ils sont reconnus comme minorité religieuse et leur population est estimée entre 7000 à 20 000 personnes, dispersés dans des villes du Khouzestân telles qu’Ahvâz (le chef-lieu de la province), ils y font de l'orfèvrerie et de l'émail.

Les musulmans et les mandéens cohabitent pacifiquement à la ville d'Ahvaz ainsi que dans d'autres villes de la province de Khozestan.

Les mandéens pratiquent en toute liberté leurs cultes religieux, leurs cérémonies de mariage et de décès selon leurs propres rituels.
Les rituels et pratiques religieuses des Mandéens ou Sabéens sont étroitement liés à leur vénération de l’eau, le baptême de naissance, le mariage, le baptême donné à un défunt avant son inhumation, mais aussi la fin des menstruations, etc. Quant aux prières rituelles, il en existe trois par jour : matin, midi et soir dans la direction du nord du ciel. Les Mandéens jeûnent aussi trente quatre jours par an. Les mariages sont quasiment toujours intracommunautaires et ils ne divorcent pas. Les hommes religieux ne reçoivent pas d'argent pour les rituels religieux et ils ont d'autres métiers.

Les mandéens préparent un repas de lentilles qui s'appelle Harisé et ils en partagent pour commémorer les victimes de déluge de Noé.

Presque 75000 mandéens vivent à travers le monde dont la plupart sont en Iran et en Irak.

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