Les propositions «vont dans la bonne direction, mais il est clair qu'il reste du chemin», a déclaré le ministre dans cet entretien, après avoir rencontré à la mi-journée le président français.
«Nous avons parlé des possibilités. Maintenant, il (Emmanuel Macron) va en discuter avec ses partenaires européens et ses autres partenaires pour voir dans quelle direction nous pouvons aller», a déclaré M. Zarif.
«Une fois que l'Europe commencera à mettre en œuvre ses engagements, l'Iran sera également prêt à revenir complètement sur ses engagements pris dans le cadre de l'accord», a déclaré M. Zarif.
Zarif n'a pas donné de détails, mais a précisé que l'Europe devait trouver des moyens d'améliorer la situation en Iran, même si les États-Unis ne faisaient plus partie de l'accord.
«Pour nous, l'important est de pouvoir continuer à faire affaire avec l'Union européenne», a-t-il déclaré. Ce qui est discuté, c'est comment cela peut être fait «avec ou sans les Etats-Unis», a-t-il ajouté.
Dans un message adressé à l'Europe, Zarif a déclaré qu'il était possible de résoudre le problème même sans la participation des États-Unis à l'accord sur le nucléaire. «Je ne pense pas que les Etats-Unis détiennent toutes les cartes. Si l'Europe et la communauté internationale décident de le faire, ils pourront en fait prendre les mesures nécessaires pour maintenir cet accord», a-t-il déclaré.
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