Selon la base d'informations du CGRI, le général de division Hossein Salami s’exprimant en marge d’une visite, samedi, à l'exposition des réalisations de l'Organisation de Recherche et du Jihad (Effort) pour l’Autosuffisance des forces terrestres du CGRI, a mentionné les sanctions oppressives des ennemis contre la Révolution islamique et la nation iranienne, en particulier dans le domaine des armes pour dire : « Vu le fait que nous sommes confrontés à des embargos internationaux sur les armes et à de véritables ennemis comme les États-Unis, répondre aux besoins du domaine de la défense a été placé à l'ordre du jour en attachant une attention toute particulière à des capacités locales. »
Le président iranien Hassan Rohani a affirmé mercredi que les Etats-Unis avaient fait une « erreur stupide » en abandonnant l'accord nucléaire et averti de graves conséquences si leurs alliés acceptaient, en emboitant le pas sur cette de prolonger l'embargo sur les armes.
Depuis plusieurs jours, Washington fait pression sur l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne (les trois pays européens cosignataires de l'accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015) pour obtenir une prolongation « illégale » de l'embargo sur les ventes d'armes internationales à l’Iran.
La levée de cet embargo, qui doit être réalisée progressivement à partir d'octobre, est inscrite dans la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, entérinant l'accord de Vienne que le président milliardaire américain Donald Trump a dénoncé unilatéralement en mai 2018 avant de rétablir des sanctions économiques les plus dures contre l'Iran.
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