Le très haut diplomate iranien, Mohammad Javad Zarif, prononcera à cette occasion un discours à 18h30, heure de Téhéran.
Javad Zarif s'entretiendra avec Paolo Magri, vice-président exécutif et directeur de l'Institut italien d'études politiques internationales (ISPI) et professeur de relations internationales à l'Université Bocconi.
Les deux hommes se pencheront sur divers questions liées à la politique étrangère.
Bien que la réunion sera axée sur la pandémie du coronavirus et ses défis dans la région de l'Asie de l'Ouest et d'Afrique du Nord) sous le slogan «Un défi, une stratégie commune», mais le ministre des Affaires étrangères de la République islamique semble s'attaquer à cette occasion aux problèmes du monde entier, y compris les problèmes et les obstacles que certaines puissances mondiales ont dressé devant la lutte mondiale contre la propagation de la maladie mortelle, y compris les sanctions américaines qui sapent l'accès de la nation iranienne aux matériels médico-pharmaceutiques.
Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, s'adressera lui-aussi à la conférence virtuelle le 14 juillet.
Le sommet MED 2020 se focalise sur le coronavirus et ses défis dans la région de MONA (Asie de l'Ouest et Afrique du Nord) sous le slogan «Un Défi, Une Stratégie».
La réunion du Dialogue méditerranéen est une initiative annuelle visant à réviser les approches traditionnelles de la région, à analyser les défis actuels avec de nouvelles idées et propositions et à élaborer un nouveau plan opérationnel positif pour les questions régionales et internationales.
Lancé en 2015, l'événement diplomatique s'est rapidement transformé en une plaque tournante mondiale pour le dialogue entre des principaux dirigeants des gouvernements, des entreprises, de la société civile, des médias et des universités méditerranéennes.
Au cours des années précédentes, plus d'un millier d'autorités internationales, y compris des chefs de gouvernement et des ministres de divers pays tels que la Russie, l'Iran, l'Arabie saoudite, l'Irak, les Émirats arabes unis et les États-Unis, ainsi que le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, y étaient présents.
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