Dans une interview exclusive avec l'IRNA, ancien ambassadeur d'Iran en France a affirmé: "Parmi les 15 membres du Conseil de sécurité seulement deux états (USA et Dominicain) ont voté en faveur du projet de résolution de la Maison-Blanche. Je considère ces 13 voix contre les États-Unis comme un signe de la légitimité internationale de la République islamique d’Iran."
"Même des pays comme l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, qui sont les alliés des États-Unis, n'ont pas voté en faveur de la résolution proposée par l'administration Trump. Seulement un petit pays (République dominicaine) qui a longtemps cherché à devenir un État américain a accompagné les États-Unis. Cela est l'un des succès diplomatiques de l'Iran sur la scène internationale et montre que la diplomatie américaine est en train de faiblir.", a souligné ce conseilleur du ministre iranien des affaires étrangères.
Quant à la question du Snap-back, Moayyeri a précisé: "Ce n'est pas facile pour les Américains. Les États-Unis sont confrontés à de nombreux défis parce que les Européens ne sont pas d'accord avec l'idée américaine de retour vers les sanctions."
En ce qui concerne les propos de Trump pour entamer des discussions avec l'Iran, ce diplomate expérimenté iranien a déclaré: "Trump cherche un spectacle. Dans le cas de la Corée du Nord, vous avez vu que les présidents des deux pays se sont rencontrés deux fois. Mais les sanctions contre la Corée du Nord sont-elles levées? Trump voulait faire de même pour l'Iran, mais Téhéran a bien démasqué ce complot."
Concernant le rôle de l'Union européenne dans la question du JCPOA, l'ancien ambassadeur d'Iran en France a déclaré: "La plupart du temps l'Europe pratique la politique du suivisme par rapport aux États-Unis et opère sous la pression intense de la Maison-Blanche."
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