S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse à l’ONU, le diplomate iranien a ajouté : « Tout comme la semaine dernière où le Conseil de sécurité a rejeté une demande des États-Unis de maintenir les embargos sur les armes contre l'Iran, cette nouvelle initiative sera rejetée et serait cette fois-ci catastrophique pour les autorités américaines ».
Mr.Ravanchi a souligné que les États-Unis se sont officiellement retirés du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 21 (PGAC) avant d’indiquer : « Les États-Unis n'ont donc aucun argument juridique pour provoquer le mécanisme du retour des sanctions (snapback), parce que ce pays a quitté le PGAC et sur la scène mondiale on ne le reconnait pas comme un membre de l’accord international nucléaire.
Le représentant de l'Iran auprès des Nations Unies a qualifié de « loi factice » l'argument avancé par les États-Unis pour déclencher un tel mécanisme contre l’Iran.
L’ancien homme d’affaires américain qui prend possession en janvier 2017 de la Maison-Blanche, Donald Trump, a unilatéralement retiré les Etats-Unis de l’accord historique sur le nucléaire iranien, en 2018, qui avait été signé sous son prédécesseur démocrate, Barack Obama. Il s’est retrié dans le cadre de sa soi-disant campagne de pression maximale contre l’Iran qui a inhumainement nui à l’économie du pays et déclenché une série d’incidents en escalade au Moyen-Orient.
Le président américain Donald Trump ayant claqué la porte en 2018 de ce compromis historique international, la capacité de Washington à se prévaloir de ce statut est cependant contestée sur le plan juridique par la communauté internationale, y compris ses alliés européens.
Humilié et incapable d’obtenir à l’ONU un illégal prolongement illimité de l’embargo sur les armes contre l’Iran qui mettrait en péril l'acccord sur le nucléaire, Donald Trump promet une riposte qui embarrasse les autres signataires de l’accord multilatéral nucléaire.
Le chef de la diplomatie américaine, le désemparé Pompeo a remis jeudi soir (heure locale) en mains propres une lettre à l’ambassadeur indonésien Dian Triansyah Djani, qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité précisant que les Etats-Unis veut déclencher ce mécanisme de « snapback », au titre d’un des "participants" à l’accord de 2015 !
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