Plusieurs parties et personnalité politiques en Iran, dont le président de l'Assemblée des experts, l'Ayatollah Ahmad Jannati, le Front pour la stabilité de la Révolution islamique et la Chambre des Partis d'Iran, ont condamné les actions insultantes visant les valeurs islamiques et le retour de l’islamophobie en France, sous couvert d’une espèce de pseudo liberté d’expression et d’opinion.
Dénonçant l’encouragement par Macron des caricatures offensantes à l’encontre du noble Prophète (la paix soit avec lui et sa descendance) ils ont qualifié le geste de « provocation » contre les sentiments de plus d’un milliard de musulmans.
La récente republication des caricatures blasphématoires par un magazine satirique controversé français qui dénigrent les symboles musulmans dont la personne du noble prophète (PSLS), a une fois de plus provoqué l’ire des musulmans à travers le monde.
L’indignation a été attisée suite aux propos controversés d’Emmanuel Macron mercredi dernier qui vient d’encourager ce manque de respect en faveur des publications blasphématoires visant l’Islam, et cela, au nom de la « liberté d’expression » dont la France se pose en prétendu défenseur.
Seyyed Chahabuddin Sadr, président de la Chambre des Partis d'Iran, condamnant les propos controversés du Président français en faveur des publications blasphématoires visant le Grand Prophète (PSLS) et les valeurs sacrées de l'islam a déclaré : « En soutenant de tels comportements au nom de la liberté d'expression, M. Macron promeut la barbarie moderne dans une Europe apostate. En fait, insulter les musulmans et dénigrer leur valeurs sacrées est un abus opportuniste de la liberté d'expression », a-t-il réagi.
Au nom des partis politiques, groupes, associations et organisations du pays, M.Sadr a exprimé son dégoût envers un Président français ignorant et certains de ses homologues européens qui ont soutenu cet acte inhumain et ignoble. Il a appelé le ministère iranien des Affaires étrangères et les organisations internationales islamiques internationales ainsi que les épris de liberté et les intellectuelles d’élite du monde à agir face à cette banalisation des actes et propos haineux contre les Musulmans et leurs valeurs sacrées, et en condamner les auteurs. Il a également plaidé pour le lancement d’une campagne de boycott des produits made in France, manière de mettre en garde le gouvernement et les responsables français.
Les tribunaux français permettent-ils aux publications françaises de remettre en question l'Holocauste?
Le Front pour la Stabilité de la Révolution islamique, réagissant pour sa part à la profanation du Saint Prophète, le Bien-aimé Muhammad, en France, s’attarde sur l’immense personnalité du Prophète et ses dimensions sublimes qui constituent l'axe de l'Unité du Monde de l'Islam, le point de croyance de tout et le point de concentration de tous les sentiments.
Les musulmans, ne connaissent aucun autre point clair que le prophète. Tout le monde le croit, outre cela, un lien affectif et spirituel relie les cœurs et les sentiments des musulmans à l'existence bénie du prophète.
« Les agents des foyers du sionisme international, dont le Président de la France, ont blessé le cœur et les sentiments des musulmans du monde en insultant leur prophète ou en soutenant les actes blasphématoires sous couvert de la liberté d'expression », déplore le parti dans une déclaration.
« La question qui doit maintenant être posée au Président français est de savoir si les tribunaux français, autorisent, au nom de la question de la «liberté d'expression», la presse et les médias du pays à poser une seule question au sujet de «l'Holocauste» et le mettre en cause ? »
Le texte évoque également le sort tragique de Roger Garaudy, un homme politique, philosophe, écrivain et négationniste français condamné à la prison et soumis aux châtiments les plus sévères du gouvernement français pour ses idées!
Le président de l'Assemblée des experts a condamné la republication du magazine français
Réagissant à l'incitation contre l’Islam et la provocation des sentiments des millions de musulmans en proférant des insultes à l’encontre du Saint Prophète, Paix et Salut sur Lui et sa Descendance, Ahmad Jannati, président de l’Assemblée iranienne des expert a dénoncé ce comportement qui n’a rien à voir avec la liberté d’expression et qui a suscité l’indignation des musulmans et de toute personne éprise de la liberté.
Lors de la rencontre, le vice-ministre iranien des A.E. pour les affaires européennes, tout en condamnant le geste « inadmissible » des autorités françaises qui ont blessé les sentiments de millions de musulmans en Europe et dans le monde, a souligné : « Toute insulte et manque de respect envers le Prophète de l'Islam (PSLS) ) et les nobles valeurs de la religion, de la part de toute personne et dans n'importe quelle position, sont fermement condamnées et rejetées. »
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