Selon le rapport du samedi 31 octobre de l’IRNA, le 25e Festival international du film de Busan, qui avait déjà été reporté en raison de l'épidémie de coronavirus, s'est tenu du 21 au 30 octobre 2020 de manière limitée mais en face à face en Corée du Sud.
Présent au prestigieux événement cinématographique d’Asie, les huit représentants du cinéma iranien ont fini par remporter trois prix.
« Mourir dans l'eau bénite », réalisé par Navid Mahmoudi, une coproduction irano-afghane, « Abattoir »
réalisés par Abbas Amini, qui a concouru dans la catégorie « Une fenêtre sur le cinéma asiatique », ont apporté le prix Kim Ji-suk du Festival de Busan à l’Iran.
« Mourir dans l’eau bénite » réalisé par Navid Mahmoudi et produit par les deux frères Navid et Jamchid Mahmoudi, raconte l'histoire de plusieurs jeunes immigrants afghans qui ont l'intention de se rendre en Europe.
« L’Abattoir », réalisé par Abbas Amini et produit par Javad Norouz Beigui, porte un regard différent sur les problèmes sociaux en Iran.
Ce n’est pas tout ! La cinéaste iranienne, Mina Kechavarz a également remporté le prix Mecenat de 8 500 $ du meilleur documentaire toujours au Festival du film de Busan pour son « Art de vivre en danger ». Le film qui a été projeté au Festival international du documentaire d'Amsterdam et à celui de Sheffield au Royaume-Uni, est une coproduction irano-allemande et traite de la violence domestique.
Le Festival international du film de Busan (en anglais Busan International Film Festival ou BIFF), anciennement Festival international du film de Pusan (PIFF), se tient chaque année à Busan, deuxième ville de Corée du Sud dans le Busan Cinema Center.
Créé en 1996, il est considéré aujourd'hui comme le plus important festival international du film en Asie. Engagé en faveur du nouveau cinéma et du cinéma d'auteur, il demeure aussi l'un des plus gros marchés du film.
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