Selon l'IRNA, le général Madjid Karimi s’exprimant mardi 16 février, en marge d’une réunion en ligne des chefs de police anti-stupéfiants à travers le pays, a ajouté: «Cette réunion tenue chaque année, vise à examiner et évaluer le bilan de nos forces engagées dans la lutte contre les stupéfiants et aussi, à annoncer les mesures adoptées par le général Hossein Ashtari, le commandant des forces de l’Ordre de la République islamique d’Iran (NAJA).
« Nos plans pour l'année (civile iranienne) qui vient et leur communication à tous les collègues à travers le pays sont à l'ordre du jour de la réunion », a-t-il poursuivi.
Le nombre d'opérations menées dans ce domaine montre la conviction et la détermination de l’Iran à lutter contre le trafic de drogue à l’intérieur et sur les frontières.
La culture et la production d'opium et de substances psychédéliques se développent à un rythme sans précédent, et l’abus de consommation et le trafic de drogue en sont une conséquence destructive qui sape le développement et la stabilité à l’échelle mondiale.
L'Iran est l'une des principales voies d'acheminement de l'opium ou de l'héroïne en provenance d'Afghanistan, premier producteur mondial de drogue, vers l’Europe, passé par la frontière irano-afghane ou via le Pakistan. Selon le dernier rapport annuel de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), l'Iran a saisi en 2017 plus de 630 tonnes d'opium et près de 39 tonnes d'héroïne et de morphine, soit respectivement 91% et 20% des saisies mondiales des stupéfiants.
Suivez l'IRNA sur Twitter @Irnafrench
9468**
Votre commentaire