La visite de Grossi est intervenue après que l’Iran ait informé l’AIEA de sa décision de mettre fin à l’application volontaire du Protocole additionnel, qui permet aux inspecteurs de l’AIEA de procéder à des inspections plus approfondies du programme nucléaire iranien.
Début décembre, les législateurs iraniens ont adopté une loi pour accélérer encore le développement du programme nucléaire. La loi est une réaction ferme au retrait de Washington de l'accord nucléaire de 2015 - le Plan d'action global conjoint (JCPOA) - et aux sanctions illégales que les États-Unis ont imposées à l'Iran.
Entre autres choses, la loi a chargé l'administration iranienne de cesser d'autoriser les inspections au-delà de l'Accord de garanties, y compris la mise en œuvre volontaire du Protocole additionnel, si les autres parties au JCPOA ne respectaient pas leurs engagements avant un délai de deux mois, qui tombait le 21 février.
Dans un tweet plus tôt dimanche, l’AIEA a déclaré que le voyage de Grossi à Téhéran visait à trouver une solution mutuellement acceptable afin que l’AIEA puisse poursuivre ses activités de vérification essentielles en Iran. «Une conférence de presse est prévue ce soir à son arrivée d'Iran», a ajouté le chien de garde de l'ONU.
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