Esmaeil Baghaei Hamaneh a déclaré lors du Conseil onusien des droits de l’homme tenu à Genève : « Ceux qui battent les tambours de la guerre doivent s'engager à arrêter la vente d'armes qui ne sont utilisées au Yémen que pour tuer des innocents. L'usage illégal de la force contre le peuple yéménite est une violation flagrante de la Charte des Nations Unies et contraire au principe du droit à l'autodétermination. »
« La République islamique continue de travailler avec diligence pour trouver une solution à ce conflit sanglant grâce à des consultations avec le Représentant spécial des Nations Unies et d'autres parties. L'Iran se félicite de toute initiative de bonne foi visant à alléger les souffrances du peuple yéménite. », a souligné ce haut diplomate iranien.
« L'Iran a tout mis en œuvre pour envoyer une aide humanitaire au Yémen depuis le début du conflit et surtout après la pandémie du coronavirus. Nos efforts sont contrecarrés par la soi-disant coalition [de l'agresseur saoudien]. », a ajouté Baghaei Hamaneh.
« La crise yéménite s'est poursuivie pendant 7 ans en raison du manque de compassion en vue d’arrêter le massacre d'innocents dans ce pays. Sur la base d'une prise de conscience mondiale, nous appelons à l'aide pour mettre fin à l'intervention militaire et appelons ceux qui aggravent le feu de la guerre à mettre fin ensemble aux crimes de guerre yéménites. », a déclaré l’ambassadeur d’Iran au Siège de l’ONU à Genève.
L'Arabie saoudite, avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et les États-Unis, ont commencé à agresser le Yémen le 26 mars 2015, formant une coalition arabo-américaine.
Au cours des six dernières années, à l'exception des Émirats arabes unis et de la États-Unis, les autres alliés de l’Arabie Saoudite se sont retirés de cette coalition. En outre, Abu Dhabi est passée d'un ancien allié à un rival de Riyad, dans le sud du Yémen.
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