18 juil. 2021, 10:11
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De Kiarostami à Farhadi, les moments brillants des cinéastes iraniens au Festival de Cannes

Téhéran (IRNA)- En 1997 "Le Goût des Cerises" d’Abbas Kiarostami obtient la Palme d'Or au Festival de Cannes. 24 ans après, Asghar Farhadi remporte le Grand Prix (ex aequo) de la 74 édition du festival cannois, en vue de refléter l’accueil chaleureux réservé pour le cinéma iranien au Festival de Cannes.

« Je me souviens, c'était il y a trente-six ans. J'avais treize ans et j'ai fait mon premier court-métrage avec les moyens dont je disposais. Depuis, j'écris et fais des films, malgré les difficultés, je continue d'avoir l'espoir de questionner la société qui m'entoure et de sensibiliser. »,  a déclaré le cinéaste iranien Asghar Farhadi après avoir reçu la grande distinction du jury du Festival de Cannes.

Asghar Farhadi, scénariste et réalisateur iranien, a réalisé deux films oscarisés, "Une séparation"  (2011) et "Le Client"  (2016). Farhadi était déjà présent au Festival de Cannes avec trois films ; "Le Passé"  (2013), "Le Client" (2016) et "Tout le monde sait" (2018). Le drame néo-réaliste "Un Héros " (2021) qui traite la moralité, les médias sociaux dans l'Iran contemporain, a pu enfin emporter un Grand Prix pour ce cinéaste iranien.

Après avoir tourné deux films en Europe ; « Le passé » en France, et « Tout le monde sait » en Espagne, avec « Un Héros », Farhadi a retourné vers l’Iran et il a même pris un site archéologique daté de l’époque des Grand rois achéménides (prés de Chiraz) en tant que la localisation de la première séquence de son film, un choix très significatif de la part de ce réalisateur ultra-attentif au niveau des détails de son art cinématographique.

Le dernier film de Farhadi, dont la distribution internationale est confiée à la société française Memento, parle d'un homme de la classe ouvrière nommé Rahim qui s'est séparé de sa première femme et a un garçon avec un bégaiement. Rahim, qui a été emprisonné pendant trois ans pour dettes, tente de changer son destin pendant un congé de deux jours, mais se retrouve bientôt pris dans l'obscurité de mensonges opportuns.

Dans "Un Héros", Farhadi raconte une histoire complexe qui semble terriblement réelle et possible car chaque personnage a une justification acceptable pour chacun de ses comportements et actions.

"Une Séparation" était également le produit d'un scénario de complexité similaire, qui a valu à Farhadi une nomination aux Oscars pour le meilleur scénario adapté, donc un succès similaire peut être attendu pour "Un Héros ". "Un Héros" est le  meilleur exemple du cinéma Farhadien, donc la possibilité de sa nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur n'est pas loin.

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