La Banque centrale d'Iran (CBI) a publié une déclaration rejetant un récent verdict d'un tribunal bahreïni dans lequel la CBI et certaines autres institutions bancaires iraniennes ainsi que leurs responsables ont été condamnés pour des accusations financières, notamment pour blanchiment d'argent.
Suite à la diffusion des informations par des médias bahreïnis selon lesquelles la Banque « Futur » de Bahreïn et certaines banques et banquiers iraniens ont été reconnus coupables de « blanchiment d'argent » dans ce pays, la Banque Centrale iranienne a publié une déclaration.
Le communiqué, publié lundi 2 août, indique que les accusations, qui concernent également des banquiers à Bahreïn, et les décisions possibles à cet égard sont clairement sans valeur. Il a appelé le gouvernement bahreïni et les autorités judiciaires à suspendre immédiatement la procédure.
Selon le communiqué de lundi, la Future Bank a été créée en 2004 après que le gouvernement bahreïni a accueilli des investisseurs iraniens et cela avec l'autorisation même du gouvernement de Manama et la participation de certaines banques iraniennes et bahreïnies.
« Les opérations et transactions bancaires de la [Future Bank] étaient sous la supervision directe et en ligne des agents chargés de l'application de la loi de la Banque centrale de Bahreïn, et aucune irrégularité n'a été signalée dans cette banque à Bahreïn », insiste le communiqué.
Suite à la rupture des relations politiques entre l'Arabie saoudite et l'Iran, comme le dit le communiqué, la Future Bank a été soudainement saisie par la Banque centrale de Bahreïn allié de Riayd ; ses dirigeants iraniens ont été expulsés du pays et la banque a été reprise par la Banque centrale de Bahreïn, ce qui a entraîné l'expropriation de ses actionnaires iraniens.
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