« L'Iran sais répondre au respect en parole et en acte. Pour l’Iran la dignité des Iraniens doit être préservée à tout prix », peut-on lire de un message de l’ambassade de RII adressé à Londres par Twitter.
Soulignant que la République islamique n'est ni client ni serviteur d'aucun acteur dans le monde, l'ambassade d’Iran à Londres a noté que la porte de la diplomatie est ouverte « sur la base du respect mutuel et sur un pied d'égalité ».
Auparavant, le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominici Raab, avait affirmé dans une interview que l'Iran était à la croisée de « deux chemins » avec l'arrivée d'un nouveau président. L'un des moyens consiste à poursuivre des actions telles que selon ses mots « attaquer la navigation au Moyen-Orient », « des activités déstabilisatrices par le biais de forces par procuration » et « s'écarter des engagements liés à l’accord nucléaire de 2015 (JCPOA)» qui seraient coûteuses pour Téhéran. La deuxième voie est « la porte à moiti-ouverte » gardée ouverte, selon monsieur Raab, grâce à l’ouverture de la Grande-Bretagne (après le retrait des États-Unis du Pacte multilatéral du JCPOA) au cours des deux dernières années et que « c'est une meilleure voie à suivre ».
Insistant sans preuve sur une prétendue implication de l'Iran dans l'attaque d'un navire appartenant aux Israéliens dans la mer d'Oman qui a coûté la vie à un citoyen britannique, le ministre britannique des A.E. a affirmé que son pays tiendrait la République islamique pour responsable.
L’escalade verbale entre la Grande-Bretagne et l'Iran se sont intensifiées après que des informations tendancieuses et suspectes sur des incidents maritimes dans le golfe Persique et la mer d'Oman ont été publiées ces derniers jours par certains médias américains et britanniques et largement republiées par certains médias régionaux et transrégionaux pointant du doigt l’Iran.
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