Kazem Gharibabadi a fait ces remarques dans un fil de tweet dimanche, répondant à une affirmation qui avait été faite par le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi dans un rapport précédent.
Grossi avait allégué que l'Iran ne se conformait pas pleinement à une déclaration conjointe publiée par les deux parties le 12 septembre en refusant à l'agence l'accès au complexe TESA Karaj, un atelier de fabrication de composants de centrifugeuses dans le centre-nord de l'Iran.
Gharibabadi, cependant, a rappelé que lors des discussions à Téhéran et à Vienne qui ont conduit à la publication de la déclaration, « l'Iran a indiqué que puisque le complexe Tessa Karaj fait toujours l'objet d'enquêtes de sécurité et judiciaires, les équipements liés à ce complexe ne sont pas inclus pour l'entretien ».
C'est la raison pour laquelle la déclaration conjointe précisait que l'AIEA devait être autorisée à accéder à certains « équipements identifiés ».
"Par conséquent, le rapport du DG (directeur général) le 26 septembre n'est pas exact et va au-delà des termes convenus de la JS (déclaration conjointe)", a ajouté l'envoyé.
Séparément, Gharibabadi a fustigé le chien de garde pour n'avoir même pas condamné les activités de sabotage qui ont visé les installations nucléaires iraniennes.
Les installations ont fait l'objet d'au moins plusieurs de ces opérations au cours de l'année écoulée.
Le régime israélien, le seul détenteur d'armes nucléaires de la région du Moyen-Orient, qui a assassiné sept scientifiques nucléaires iraniens dans le passé, est le principal suspect de ces incidents.
Ni l'AIEA ni les Nations Unies n'ont toutefois reproché au régime ses activités illégales visant à mettre en danger la paix et la sécurité régionales et internationales.
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