Dans une interview accordée à l'IRNA mercredi, Reza Jafarpour a déclaré : « Dans cet événement scientifique international, qui se tiendra pendant quatre jours, 12 éminents professeurs et chercheurs en provenance de la France, des États-Unis et de l'Espagne, de la Turquie, du Bangladesh et du Liban présentent leurs recherches dans les domaines de la littérature, du mysticisme et des connaissances sur Shams et Rumi. »
Le dévoilement du livre d'articles (Acte du colloque) de la 6e Conférence internationale Shams et Rumi, le dévoilement du projet virtuel et réel du musée Shams Tabrizi en coopération avec la Direction générale du patrimoine culturel, du tourisme et de l'artisanat de la province de l’Azerbaïdjan de l’Ouest et l'ICOM (The International Council of Museums), sont parmi les programmes en marge de cette conférence.
L’Institut des sciences humaines et culturelles, l’Université Allameh Tabatabaei, l’Institut de recherche sur la philosophie et la philosophie iraniennes, la Maison des penseurs iraniens des sciences humaines, l’Institut de pensée de Negarestan et le Ministère du patrimoine culturel, du tourisme et de l'artisanat, le Ministère de la culture et la Radiotélévision d'Azerbaïdjan de l’Ouest coopère avec la municipalité et le Conseil islamique de la ville de Khoy pour l’organisation de cette conférence internationale.
Les allocutions de cette Conférence seront disponibles du 2 au 4 octobre 2021 via cette adresse Internet : https://meeting.atu.ac.ir/ch/shams
(Explication de l'image)
Le sheykh Shams ud-Din Tabrizi joue aux échecs avec un jeune chrétien
Madjalis ul-'Usshaq, Les Séances des amants. Recueil d'anecdotes sur les plus célèbres mystiques de l'Islam rédigées en 1502-1504 par Kamâl ud-Din Gâzurgâhî. Manuscrit sur papier contenant 81 peintures. Copie anonyme datée de 1581 réalisée en Iran (Shirâz) ou, peut-être, en Inde (259 feuillets).
Paris, BNF, Manuscrits (suppl. persan)
Au folio 101 verso, "le sheykh Shams ud-Din Tabrizi, mystique célèbre mort en 1247 qui eut pour disciple Djalâl ud-Din Rûmî, est représenté en train de jouer aux échecs dans la ville d'Alep avec un jeune chrétien au grand scandale de ses disciples". Outre la forme caractéristique donnée par le peintre aux bonnets que portent le chrétien et ses compagnons, il faut remarquer le soin qu'il a apporté à la représentation du jeu d'échecs et de ses pièces. Il est vrai que le jeu d'échecs a toujours été très en honneur dans le monde iranien et que plusieurs traités en persan sur les échecs sont connus.
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