24 févr. 2022, 11:13
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L'Iran attend une initiative pratique et crédible de l'Occident / Retour de Bagheri à Téhéran

Téhéran - IRNA - Les négociations sur la levée des sanctions se poursuivent à Vienne alors que l'Iran attend une initiative américaine crédible sur la question des garanties, et si les États-Unis et l'Occident n'agissent pas de manière réaliste, ils seront certainement responsables de l'éventuel échec des pourparlers.

Selon le correspondant politique de l'IRNA, alors que les négociations sur la levée des sanctions à Vienne ont atteint des étapes sensibles et que les délégations négocient sur des questions importantes et clés, de nombreux agissements sont en cours dans la capitale autrichienne.

Selon le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, les négociations sont plus proches que jamais d'un accord, et l'initiative et la flexibilité de la partie occidentale peuvent achever les négociations « en moins de quelques heures ou jours ».

L'Iran attend une initiative pratique et crédible de l'Occident / Retour de Bagheri à Téhéran

L'avancée des négociations dépend cependant de l'acceptation par les États-Unis de leurs responsabilités et de la souplesse nécessaire pour parvenir à un bon accord. La délégation iranienne a jusqu'à présent fait preuve de beaucoup d'initiative et de flexibilité pour faire avancer les négociations, et c'est maintenant le tour des États-Unis et des trois pays européens de conclure les pourparlers par leur propre initiative.
Ali Bagheri a écrit dans un message sur sa page Twitter la semaine dernière : « Après des semaines de négociations intenses, nous nous sommes rapprochés plus que jamais d'un accord, mais tant que tout n'est pas convenu, rien ne sera convenu ».

« Le réalisme, s'abstenir d'extravagance et prêter attention à l'expérience des quatre dernières années sont nécessaires pour atteindre cet objectif », a-t-i

Ces derniers jours, de nombreuses réunions ont eu lieu entre les négociateurs des pays, et les parties engagées ont constamment tenu des réunions intensives et régulières.

Ali Bagheri, le négociateur en chef de notre pays, a effectué une courte visite à Téhéran mercredi soir, dans le cadre des consultations habituelles avec les hautes autorités de son pays,  pendant les pourparlers, mais pendant ce temps, les membres de la délégation d'experts iraniens sont restés à Vienne et poursuivent toujours les consultations.

Dans la lignée des rencontres diplomatiques à Vienne, le représentant britannique aux pourparlers a annoncé hier (mercredi) 23 février sur sa page Twitter qu'il avait rencontré Ali Bagheri  avant de retourner à Téhéran.

Sur sa page Twitter, le négociateur russe Mikhail Ulyanov a également annoncé qu'une délégation des États membres (les 4+1 à savoir Chine, Russie, France, Royaume-Uni+Allemagne) du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC, JCPOA selon acronyme anglais) rencontrerait les représentants des États-Unis sans l'Iran.

« Le temps est venu pour un accord basé sur des décisions et des jugements politiques », a déclaré mercredi soir Wang Qun, président de la délégation chinoise après la fin de la réunion  des 4+1 avec les Etats-Unis alors que les négociations sur la levée des sanctions atteignaient un tournant critique. Les dialogues évoluent et avancent.

Il a également évoqué la courte visite d'Ali Bagheri Kani, le négociateur en chef iranien à Téhéran, et a déclaré : « Je pense que c'est un bon signe de progrès et j'espère que davantage de progrès seront encore réalisés ».

« Les négociations sont à un moment critique et nous approchons de la fin de 10 mois de pourparlers », a tweeté mardi Enrique Mora, le coordinateur du dialogue, en réactions aux dernières évolutions liées aux pourparlers.

« Le résultat final n'est toujours pas clair », a-t-il dit, ajoutant que toutes les délégations sont pleinement impliquées et que les travaux sont en cours à Cobourg.

Mais au cours de ces négociations, l'Iran et les États-Unis échangent des messages par le biais d’un « non-papier » transmis par les pays européens et le représentant de l'UE.

Cependant, selon Amir Abdollahian qui s’exprimait lors d'une conférence de presse, aux côtés de son homologue omanais à l’issue d'une rencontre et suite à une visite inattendue à Téhéran, la partie iranienne a jusqu’ici reçu de nombreux messages de la part des autorités américaines pour un dialogue direct. « Ce qui compte pour nous, c'est quel sera l'avantage de ce dialogue directe avec les Etats-Unis et s'il y aura un avenir différent de ce qui s'est passé dans les négociations actuelles et une réalisation au-delà », s’interroge le très haut diplomate iranien.

Le Chef de l’appareil diplomatique a déclaré : « Jusqu'à présent, nous avons principalement entendu des paroles et des messages positifs de la part des États-Unis, mais seulement en parole ! Aucune mesure pratique n'a été prise jusqu’ici par les Américains pour prouver leur bonne volonté. »

Ali Shamkhani, Secrétaire du Conseil suprême de Sécurité nationale, a tweeté en référence aux négociations directes entre la République islamique d'Iran et les États-Unis : « Les pourparlers de Vienne se sont poursuivi depuis le début entre l'Iran, les 4+1 et le représentant de l'UE, et ce chemin continuera inchangé jusqu'à ce qu'un résultat soit atteint. »

Le Secrétaire du Conseil suprême de Sécurité nationale de notre pays a encore écrit : « La négociation avec les États-Unis n'est pas à l'ordre du jour de la délégation iranienne car elle ne sera la source d'aucune ouverture. »

Les partis occidentaux tentent toujours de s'attaquer aux problèmes restants, qui figurent parmi les priorités de la République islamique d'Iran, par la propagande, et n'ont toujours pas pris de mesures significatives pour gagner la confiance de l'Iran.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Saïd Khatibzadeh, réagissant toujours aux révolutions a déclaré lors de sa conférence de presse hébdomadaire : « Les pourparlers ont fait des progrès significatifs ; Bien sûr, la portée et le nombre de problèmes ont été sérieusement réduits, mais les problèmes qui subsistent sont les problèmes les plus difficiles, les plus importants et les plus graves et ils restent à résoudre.

Le huitième cycle de pourparlers, qui a débuté le 6 janvier à Vienne, est l'un des plus longs cycles de pourparlers, les participants complétant un projet de texte de l'accord décidant de certaines questions litigieuses. La majorité des délégations reconnaissent que les pourparlers progressent, malgré la complexité de certaines questions.

Suivez l'IRNA sur Twitter @Irnafrench

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