Ershadi, lors d'une allocution devant une session du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie lundi, a fermement condamné l'utilisation d'armes chimiques dans le monde.
Se déclarant préoccupé par les graves effets de la politisation de l'application de la Convention sur les armes chimiques (CAC) sur sa crédibilité,
Ershadi a déclaré que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) ne devrait pas être exploitée à des fins politiques pour aider certains pays à atteindre leurs objectifs et que la Syrie a connu ces dernières années de tels efforts de la part de certains États membres.
Ershadi a salué la coopération continue de la Syrie avec l'OIAC et a déclaré que les réunions du Conseil de sécurité sur l'affaire chimique syrienne ne devraient pas être consacrées à discuter d'allégations sans fondement puisque le gouvernement de Damas a fait des progrès significatifs dans le respect de ses obligations en vertu de la CAC.
«Ce n'est qu'en détruisant complètement toutes les armes chimiques à travers le monde et en prenant toutes les mesures nécessaires pour garantir que de telles armes ne seront pas créées que nous pourrons être sûrs que les armes chimiques ne seront plus utilisées», a souligné Ershadi.
L'envoyéE a déclaré que l'objectif n'a pas encore été atteint puisque les États-Unis, en tant que seul État membre en possession de telles armes, ne respectent pas leurs obligations concernant le délai prolongé pour la destruction des armes chimiques.
Ershadi a déclaré que l'autre obstacle à la réalisation d'un tel objectif est la non-universalité de la CAC, ajoutant que le régime israélien doit adhérer à la convention immédiatement et sans aucune condition pour que l'objectif soit atteint.
Israël est considéré comme le seul détenteur de bombes nucléaires au Moyen-Orient, stockant entre 200 et 400 ogives nucléaires dans son arsenal.
Le régime israélien a refusé d'autoriser les inspections de ses installations nucléaires ou de signer le Traité de non-prolifération (TNP). Il poursuit une politique d'ambiguïté délibérée sur son arsenal nucléaire secret.
Les médias et les gouvernements occidentaux ont accusé à plusieurs reprises le gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques.
La Syrie, cependant, a remis son stock d'armes chimiques en 2014 à une mission conjointe dirigée par les États-Unis et l'OIAC, qui a supervisé la destruction de l'armement.
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