15 mars 2022, 11:05
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Tchaharchanbé-Souri, dernière fête de l’année en Iran

15 mars 2022, 11:05
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Tchaharchanbé-Souri, dernière fête de l’année en Iran

Téhéran (IRNA)-En Iran, diverses festivités sont célébrées à différents jours de l'année, telles les célébrations de la fête de Norouz, marquant le Nouvel An iranien, la Nuit de Yalda et autres.

L'une de ces célébrations, marque le dernier mercredi de l’année iranienne. Il s’agit de Tchaharchanbé-Souri (en persan), appelé aussi la Fête du feu, est célébré le mardi soir à la veille du dernier mercredi de l'année par les Iraniens depuis au moins 1 700 ans avant Jésus-Christ (c'est-à-dire depuis la première période du zoroastrisme)

Chaque année, une grande partie de la population a pour tradition de sauter au-dessus de petits feux de joie dans la nuit du mardi au mercredi qui précède l'équinoxe du printemps.

Les gens réunissent des plus ou moins grands tas de bois, pour les enflammer et sauter par-dessus les flammes, en prononçant la phrase à l’adresse du feu : « Zardi-yé man az to ; sorkhi-yé to az man » qui signifie littéralement : « ma couleur jaune (symbole de la fatigue et de la maladie) pour toi, ta couleur rouge (symbole de la force et de la santé) pour moi ».

Ce petit poème est en faite une sorte de prière que les Iraniens faisaient depuis des temps immémoriaux pour éloigner d'eux les maladies et les malheurs de l’année passée, pour chasser les soucis de l'année écoulée et se préparer pour une nouvelle année avec joie et rajeunissement.

Les familles qui avaient une personne malade à la maison ou des vœux et un désir particulier, cette fête était une occasion de plus pour eux de le souhaiter s'exaucer, de souhaiter la bonne santé et le bon rétablissement.

Durant les célébrations du mardi soir à la veille du dernier mercredi de l'année, les Iraniens cuisinent un potage ou une soupe spéciale dont une partie était destinée aux malades, manière de leur souhaiter un prompt rétablissement et le reste était pour les pauvres.

Il y a plusieurs autres traditions relativement oubliées cette nuit-là, dont les rituels de Kouzé Chékastan), pendant lequel on casse des jarres en terre qui contiennent symboliquement la mauvaise fortune de quelqu'un, Fâl-gouch ou l'art de la divination en écoutant les conversations des passants et le rituel de Guéré-gochâyi), faire un nœud dans un mouchoir ou un tissu et demander au premier passant de le défaire afin d'éloigner la malchance de quelqu'un et de dénouer symboliquement les problèmes dans la vie de quelqu’un.

C'est l'occasion d’un grand rassemblement populaire entramis et en famille où les Iraniens sortent dans l’espace public (rues et parcs) et s'offrent des sucreries connues sous le nom de « Adjilé Moshkel Gosha » (mélange de noisettes, de noix de cajou, de noix, de pistaches, de raisins secs et de mûres blanches séchées) afin de glorifier la santé et le bonheur de l'année passée.

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