Selon un rapport de l'IRNA publié mercredi 16 mars 2022 depuis le Centre d’Information du Pouvoir judiciaire, Zabihollah Khodaïan a ajouté à propos des deux femmes condamnées pour atteinte à la sécurité nationale et libérés aujourd'hui : « Mme Nazanin Zaghari avait été condamnée à quatre ans de prison pour espionnage pour le compte des services de renseignement britanniques. Sa peine a été purgée et sur cette base, son interdiction de se déplacer a été levée et elle a été libérée. »
Le porte-parole de la Justice iranienne a ajouté : « Il faut mentionner que Zaghari a un de prison pour une autre affaire dans laquelle elle a été condamnée, mais cette peine n'a pas encore été exécutée ».
Khodaïan faisant également état du cas d'Anousheh Ashouri a déclaré : « M. Anousheh Ashouri a été condamnée à 10 ans de prison pour collaboration avec les services de sécurité de pays étrangers et pour espionnage, et environ quatre ans et sept mois se sont écoulés depuis sa condamnation à une peine de prison ferme. Le détenu qui avait formulé une demande pour sa libération conditionnelle peut désormais en bénéficier. »
Selon le porte-paraole, Ashouri avait également reçu de l'argent pour ses coopérations avec des services d'espionnage étrangers à titre de salaire, qui a été saisi par la Justice iranienne.
« Par conséquent, en raison de son âge et de son état de santé, le tribunal a accepté sa libération conditionnelle. Il a ainsi obtenu la grâce du gouvernement islamique et a été libéré », a-t-il fait savoir.
Selon des sources bien informées, Nazanin Zaghari et Anousheh Ashouri ont été libérées "dans un geste humanitaire" à la veille de l'ancienne fête de Nowruz (Nouvel An iranien) et de la mi-Sha'ban (marquant la bienheureuse naissance du très vénéré Imam Mahdi, douzième Imam chiite, Salvateur de l’Humanité, que Dieu hâte sa parousie).
Selon l’IRNA mercredi, les sources informées ont déclaré que selon les dispositions prises, les deux personnes ont quitté Téhéran pour Londres.
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