Selon un rapport de l'IRNA publié mercredi citant le site Web du département du Trésor américain, un individu lié à l'Organisation iranienne de Recherche pour l'autosuffisance et le jihad du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et l'industrie chimique de Parchin ont été visées.
Le site Web du département du Trésor américain ajoute que l’Office de contrôle des actifs étrangers (OFAC, Office of foreign assets control) – la section chargée des sanctions au sein du département du Trésor – a mis Mohammad Ali Hosseini et son réseau d'entreprises qui ont fourni des matériaux et des composants de propulsion de missiles balistiques au CGRI, et l’Industrie chimique de Parchin, ainsi qu’une société affiliée à l’Organisation nationale de la Défense, sur sa liste noire.
Le gouvernement américain prétend que les sanctions ont été imposées à la suite de l'attaque au missile iranienne du 13 mars contre une localité à Erbil, en Irak, qui était en fait un site d'espionnage sioniste.
Le Département du Trésor américain a également lié les sanctions aux frappes de missiles des Forces populaires yéménites sur des installations pétrolières et des bases militaires en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.
Le geste contreproductif américain intervient au moment où la grande majorité des pays négociateurs à Vienne appellent à une conclusion plus rapide des pourparlers pour la relance de l’accord multilatéral nucléaire en agonie de 2015 (JCPOA). La conclusion d'un accord final à Vienne attend les décisions politiques américaines sur quelques questions clés restantes.
La République islamique d'Iran affirme que si la partie américaine agit de manière « réaliste », il est possible de parvenir à un accord à Vienne. L'accord réclamé par l’Iran exige la levée autant que possible des sanctions. Pour l’Iran la région doit également bénéficier de sa mise en œuvre.
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