Selon l’IRNA, les médias pakistanais ont rapporté vendredi matin qu'après la réunion d'hier du Comité de sécurité nationale, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a officiellement protesté contre la lettre de menace des États-Unis qui ont tenté d'intervenir dans les affaires intérieures du Pakistan.
Le chargé d'affaires de l'ambassade des États-Unis à Islamabad aurait été convoqué au département d'État et la protestation officielle du Pakistan a été exprimé dans une note officielle à Washington.
Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a également confirmé dans une brève déclaration vendredi matin que, conformément aux instructions reçues du Comité de la sécurité nationale et de la Commission parlementaire sur la sécurité nationale, il y avait eu une protestation officielle contre l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Pakistan.
Des sources diplomatiques au Pakistan ont déclaré; Islamabad s'est vivement opposé au comportement non diplomatique de Washington et a déclaré au diplomate américain que l'ingérence dans les affaires intérieures du Pakistan n'était jamais acceptable.
Pendant ce temps, le Pakistan Muslim Unity Party (MPU) a condamné le comportement de Washington en réponse à la révélation de l'ingérence américaine dans ses affaires intérieures et des menaces contre le gouvernement d'Islamabad, et a appelé à des manifestations généralisées contre les États-Unis au Pakistan.
Allama Nasser Abbas Jafari a déclaré au gouvernement d'Imran Khan lors d'une conférence de presse à Islamabad qu'il devrait expulser les diplomates américains et envoyer un message clair aux interventionnistes.
Le responsable du parti pakistanais a souligné que les États-Unis sont une cause majeure d'instabilité dans la région, y compris le terrorisme et l'insécurité au Pakistan, et ont toujours semé le chaos dans le pays et se sont ingérés dans les affaires intérieures.
Le Comité de sécurité nationale du Pakistan, composé de hauts responsables de l'État et de l'armée, a condamné hier lors d'une réunion sans révéler le nom d'un pays en particulier, son ingérence étrangère dans les affaires intérieures et son comportement non diplomatique contre le gouvernement élu du Pakistan.
Imran Khan a déclaré dans un discours télévisé en direct au peuple pakistanais la nuit dernière que l'intervention étrangère était dans les coulisses d'un manque de confiance envers le Premier ministre au parlement pakistanais.
La deuxième session de la motion de censure contre le Premier ministre du Pakistan s'est tenue jeudi en présence des représentants du Front conjoint de l'opposition à l'Assemblée nationale.
Dimanche dernier, le Premier ministre pakistanais, en réponse aux mouvements antigouvernementaux de l'opposition, a mis en garde contre l'ingérence étrangère dans la création du chaos et le changement du gouvernement élu au Pakistan, déclarant que le gouvernement d'Islamabad ne céderait pas à l'opposition ou aux conspirations étrangères.
Révélant les menaces étrangères contre le gouvernement élu au Pakistan, il a ajouté : « Le gouvernement d'Islamabad reçoit des lettres de menaces de l'étranger et en même temps, le budget étranger est utilisé pour renverser le gouvernement. »
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