Les opportunités d'emploi augmenteront compte tenu de l'essor de la production et de la croissance des produits des entreprises basées sur le savoir, et ce rythme conduira à la croissance du commerce extérieur du pays, se félicite Jamshid Nafar, membre du comité des exportations de la Chambre iranienne de commerce lors d’une interview accordée à l’IRNA.
Bien que les exportations du pays au cours de la dernière année civile (se terminant le 20 mars) se soient élevées à 48 milliards de dollars, les importations ont été plus que cela car de nombreux produits ont été exportés en tant que matières premières et ont été importés avec une plus grande valeur ajoutée après transformation, a précisé le responsable.
Il a souligné que pour atteindre des exportations à valeur ajoutée, il est nécessaire d'initier le commerce dans le domaine des industries de pointe et des produits du savoir.
M. Nafar a fait référence au slogan «L'année de la production de connaissances et de la création d'opportunités d'emploi» désigné pour la nouvelle année iranienne par le Leader de la révolution et a déclaré «On s'attend à ce que nous assistions dans ce domaine à des politiques encourageantes pour les produits de la connaissance et que nous puissions augmenter les exportations avec une valeur ajoutée».
Il a expliqué que les exportations comprennent deux types, le premier comprend le pétrole, les condensats de gaz et les produits pétrochimiques, et le second comprend les tapis, l'artisanat et les industries agricoles, ajoutant qu’en ce qui concerne le premier type, on peut augmenter les exportations de biens et de services de connaissance même dans le domaine du condensat de gaz, on peut, au lieu de vendre du brut, initier la transformation et bénéficier des industries des polymères à plus forte valeur ajoutée.
Selon lui, le chiffre actuel des exportations d’un pays si vaste, comme l’Iran, à la lumière de sa capacité, de ses hautes énergies, très médiocre.
Si une attention suffisante est accordée aux énergies disponibles et investies correctement, nous pouvons rapidement atteindre 100 milliards de dollars d'exportations non pétrolières et même ça on peut, dans un deuxième temps, porter le chiffre à 200 milliards de dollars, a-t-il estimé.
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