Lors d'une conférence de presse avec son homologue irakien Fouad Hussein à Téhéran ce mercredi, le ministre iranien des Affaires étrangères a fait part d’un initial accord conclu destiné à débloquer les avoirs gelés iraniens dans une banque étrangère.
Une délégation de l'un des pays était à Téhéran hier (mardi) pour suivre les étapes de mise en œuvre concernant la libération des demandes (financières) de l'Iran ; elle a eu des entretiens avec de hauts responsables de la Banque centrale et du ministère des Affaires étrangères, et un accord préliminaire a été conclu sur la date et les modalités de déblocage de ces sommes, a expliqué Amirabdollahian.
Concernant sa rencontre avec le ministre irakien des Affaires étrangères en visite, il a noté que les deux parties avaient discuté de questions bilatérales, soulignant notamment la nécessité d'annuler les visas d'entrée entre les deux pays. «Nous espérons, à la lumière des deux pays dépassant l'infection grave du coronavirus, pouvoir dans un proche avenir travailler à l'augmentation des visites sur le terrain pour les ressortissants iraniens et irakiens.»
Soulignant le rôle important de l'industrie du tourisme en faveur du développement de plus en plus de relations bilatérales, le ministre iranien a exprimé l’espoir que la partie irakienne suivra la question de permettre aux citoyens des deux pays d'utiliser leurs propres véhicules, accompagnés de leurs familles, pour visiter les provinces iraniennes et irakiennes.
Le volume de la coopération et des échanges commerciaux entre l'Iran et l'Irak, au cours des sept derniers mois, a été multiplié par quatre et demi, a évoqué Amirabdollahian en ajoutant que «dans les mois à venir, nous sommes en mesure d'élever les relations bilatérales dans divers domaines».
Le chef de la diplomatie iranienne a insisté sur le rôle primordial de l'Irak dans la région, et a apprécié le rôle du gouvernement irakien dans le contexte de l'établissement d'une entente régionale.
Les deux ministres ont également discuté des développements à l'intérieur du Yémen, tout en saluant le cessez-le-feu et en soulignant la levée du siège du peuple et l'établissement d'un dialogue yéménite-yéménite.
Sur la situation syrienne, nous affirmons notre refus de soumettre des parties du territoire de ce pays à l'occupation des forces militaires, parce que le peuple syrien, à la lumière de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, doit décider de son avenir, a déclaré le ministre iranien.
Tout en annonçant des événements regrettables devant l'ambassade et le consulat d'Iran à Kaboul et Herat, le ministre des Affaires étrangères a déclaré : Le gouvernement central d'Afghanistan, en dépêchant le gouverneur de la province de Herat, a ouvertement exprimé son mécontentement et sa condamnation de cette mesure.
Il a également évoqué la large tribune publique organisée par de larges groupes du peuple afghan, y compris les courants politiques, mercredi, devant les missions iraniennes en Afghanistan et elle a présenté des fleurs pour montrer que l'ennemi commun des deux pays est incapable de faire passer ses plans visant à déstabiliser la sécurité à l'intérieur des frontières communes et à tendre les relations entre l'Iran et l'Afghanistan.
Amirabdollahian a conclu que la reconnaissance par la République islamique d'Iran de l'organe directeur en Afghanistan dépend de la formation d'un gouvernement inclusif dans ce pays.
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