Le Président du treizième gouvernement, lors de nombreuses rencontres avec diverses autorités et personnalités des pays africains, a mis l'accent sur le renforcement des relations politiques, économiques, commerciales et sécuritaires. Ebrahim Raïssi a jugé « pas satisfaisant » le niveau actuel des relations entre les deux parties et a appelé le Ministère des Affaires étrangères de la RII, à étudier et à concevoir un mécanisme opérationnel pour identifier tous les potentiels à cet effet et accroître les relations entre l'Iran et le continent noir.
Après la Révolution islamique, le Mozambique est devenu le principal allié de l'Iran en Afrique et, en 1985, le très haut dirigeant iranien s'est rendu dans le pays et dans trois autres pays d'Afrique de l'Est à savoir la Tanzanie, l'Angola et le Zimbabwe - pour développer la coopération et renforcer les relations avec l'Afrique.
Le site d'information 198 China News s’intéressant à cette coopération a publié un rapport à ce sujet : « Le commerce de l'Iran avec l'Afrique subsaharienne entre 1979 et 2018 était le suivant : avec le Soudan (3,53 %), Djibouti (1,09 %), la Somalie (0,61 %), le Togo (0,15 %), le Mozambique (0,13 %) et la Guinée- Bissau (0,01 %).
« Bien que la coopération et le commerce avec le Mozambique, le Togo et la Guinée-Bissau aient été plus faibles que dans d'autres pays, ils revêtent une importance historique et stratégique significative en tant que partenaire commercial », ajoute le site Internet chinois.
Et d’indiquer : « De plus, après la Révolution islamique de 1978, le Mozambique était le principal allié de l'Iran et, en 1985, le dirigeant iranien s'est rendu dans ce pays et dans trois autres pays d'Afrique de l'Est à savoir la Tanzanie, l'Angola et le Zimbabwe, pour développer la coopération et renforcer les relations bilatérales. »
Le Togo n'entretient pas de relations commerciales solides avec l'Iran, mais est considéré comme le plus ancien partenaire commercial de l'Iran, ayant entretenu des relations avec le pays depuis 1966.
L'Iran et la Guinée-Bissau cherchent à développer des relations diplomatiques au sein des institutions régionales et internationales, notamment le Mouvement des non-alignés (MNA), l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) et l'Union africaine (UA).
De 2012 à 2013, ils ont mené des entretiens bilatéraux pour renforcer le soutien de la Guinée-Bissau à ces institutions et signé des accords de partenariat dans les domaines de la production et de l'agriculture, des mines, de la sécurité, de la santé, de la construction, de l'électricité et de l'énergie.
Les deux pays envisagent également d'élargir la coopération entre le secteur privé, les chambres de commerce et les services consulaires.
Le journal « African Business » a également écrit dans un rapport : « Le Chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir Abdollahian, a précédemment accueilli le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop et la délégation qui l'accompagnait, et lors de cette réunion, les deux parties ont discuté de diverses questions aux niveaux bilatéral, régional et international et échangé des vues. »
Au cours de la rencontre, Amir Abdollahian a souligné l'importance des visites réciproques des autorités des deux pays dans le développement des relations bilatérales et la place prioritaire de l'Afrique dans la politique étrangère du gouvernement Raïssi. Diop a également annoncé la volonté de son pays d'élargir les relations bilatérales, en particulier sur plan commercial et économique. »
« Les deux parties ont également souligné la nécessité de développer la coopération dans des domaines d’intérêt commun tels que l'éducation, la santé, les nouvelles technologies, l'élevage et l'énergie, en particulier l'énergie solaire, et ont convenu d'élaborer une feuille de route pour la coopération dans les meilleurs délais », note toujours le journal.
Le soutien affiché par le gouvernement Raïssi à l'indépendance et au progrès du peuple africain
Selon Middle East, jusqu'à présent, Ebrahim Raissi a rencontré des autorités mozambicaines, togolaises et bissau-guinéennes et a appelé depuis le début de son mandat à élargir la coopération avec l'Afrique et à reconnaître ses capacités matérielles et humaines.
M.Raïssi note que les Occidentaux à travers l'histoire ont principalement cherché la colonisation et l'exploitation du continent africain et qu'aujourd'hui ils poursuivent leurs velléités dans ce continent de différentes manières.
Le Président iranien n’a pas manqué d’apprécier les efforts « précieux » des peuples de ce continent pour maintenir leur indépendance. Pour lui leurs succès dépendent de l'accent mis sur leurs identités nationales et culturelles et de la résistance aux désidératas des maximalistes.
Le 22 février 2022, le Président a rencontré son homologue mozambicain Filipe Nyusi, et a souligné la nécessité d'un développement global de la coopération avec les pays africains dans divers domaines économiques, commerciaux, politiques et des technologies de l'information.
Raïsi a ajouté : « L'Iran a toujours eu de bonnes relations amicales avec les pays africains ; Ils ont la capacité de se développer et de prospérer, et nous soutenons l'indépendance, le progrès et le bien-être du peuple africain. »
En janvier 2022, lors d'une rencontre avec le Ministre togolais des Affaires étrangères Robert Dussey, le Président Raïssi s’attardant sur le fait que les pays africains disposent de ressources naturelles, de minéraux et de main-d'œuvre riches et talentueux a déclaré : « Téhéran vise le développement global des relations avec l'Afrique, y compris le Togo, dans l'intérêt commun des nations. »
« Dans sa politique étrangère, l'Iran cherche à élargir l'interaction avec tous les pays du monde, en particulier les pays voisins et les musulmans », a-t-il renchéri.
« Raisi a jusqu’ici rencontré des autorités de pays d'importance historique, diplomatique et stratégique, et ce processus peut être considéré comme une tentative de rétablir les relations de l'Iran avec d'autres pays du monde. Contrairement à l’ancien Président (Hassan Rohani), qui a visité plus de 55 pays différents en Europe, en Asie et aux États-Unis pendant son mandant et dont l'objectif de la coopération était d'élargir et de maintenir les relations dans le cadre de l'accord nucléaire de 2015 (JCOPA) après le retrait américain du pacte multilatéral et la réimposition des sanctions en 2018, Raïssi a bien réussi à développer ses relations avec les pays africains jusqu'à présent et on s'attend à ce que dans un avenir pas trop lointain, l'Iran renforce ses relations bilatérales avec d'autres pays, en particulier les pays africains», conclut le média chinois.
Votre commentaire