« Tchad libre, France dégage », « Non à la France », « La France, la voleuse », ont scandées les manifestants lors de cette manifestation qui avait pour but de dénoncer les politiques interventionnistes d’Elysée en Afrique et particulièrement au Tchad.
Des drapeaux français ont été brûlés par des manifestants. Suivant les gestes des manifestants à Ouagadougou et à Bamako, les manifestants tchadiens ont hissé les drapeaux russes dans les rues de Ndjamena.
« Le peuple tchadien est sorti pour exiger le départ de l’armée française du Tchad. La colonisation est terminée. Tchad libre, la France dégage. Vive la révolte tchadienne. », ont crié les manifestants qui ont voulu progresser vers l’ambassade de la France, avant d’être dispersés, par les forces sécuritaires, à coup de gaz lacrymogène.
Cette manifestation est d’une valeur significative qui montre la hausse des mécontentements de la population révoltée contre la présence militaire de la France dans le Sahel. L’état tchadien est considéré pourtant comme un des alliés stratégiques de la France dans la région.
Une manifestation pareille a eu également lieu, le 13 mai, place de l'indépendance à Bamako. Les manifestants ont dénoncé l’usage du franc CFA (la monnaie imposée et contrôlée par le colonialisme français) et de manière plus globale la présence française et européenne dans ce pays musulman de l’Afrique de l’ouest.
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