S’exprimant à l'ONU avant la réunion de la formule Arria du Conseil de sécurité sur la protection des journalistes qui s'est tenue à New York mardi 24 mai, Zahra Ershadi a affirmé que Shireen Abu Akleh a été une autre victime de l'inaction de la communauté mondiale face aux crimes de guerre et au terrorisme continu commis par le régime sioniste d'Israël contre le peuple palestinien.
"Aujourd'hui, nous assistons à un autre crime odieux commis contre le peuple palestinien par le régime israélien", a noté la diplomate iranien.
L’envoyée iranienne a souligné l'importance de protéger les civils dans les conflits armés, y compris les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé, et appelons toutes les parties à un conflit armé à se conformer pleinement à leurs obligations en matière de droit international.
Malheureusement, la montée de la violence, de l'intimidation et du harcèlement dirigés contre les journalistes dans les conflits armés dans de nombreuses régions du monde, en particulier les attaques délibérées en violation du droit international humanitaire, a atteint un point critique. En plus, l'impunité pour les crimes de guerre commis contre les journalistes dans les conflits armés a constitué une grave menace pour leur sécurité et leur protection. À cet égard, nous soulignons la nécessité de renforcer l'action de l'ONU pour protéger les journalistes et garantir la responsabilité des crimes commis contre eux dans les situations de conflit armé, a insisté Ershadi.
L’envoyée a expliqué «Aujourd'hui, nous assistons à un autre crime odieux commis contre le peuple palestinien par le régime israélien. Shireen Abu Akleh, journaliste palestinienne chevronnée, a été froidement assassinée par les forces d'occupation à Jénine, en Palestine occupée. Elle était une voix courageuse pour son peuple et un symbole national de vérité et de résilience face à une occupation cruelle et à l'injustice que le peuple palestinien subit depuis bien trop longtemps.»
Selon elle, l'assassinat de Shireen par Israël fait partie de sa longue guerre bien documentée de harcèlement, d'intimidation et de violence contre les journalistes visant à dissimuler ses crimes perpétrés contre les Palestiniens en violation grave des lois et normes internationales pertinentes.
Elle est également une autre victime de l'inaction de la communauté internationale face aux crimes de guerre et au terrorisme israéliens continus contre le peuple palestinien.
La diplomate iranienne a appelé les Nations Unies, en particulier le Conseil de sécurité, à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à l'impunité d'Israël, assurer la protection du peuple palestinien et prendre des mesures pour tenir ce régime responsable des crimes les plus internationaux commis au cours des décennies.
En conclusion, elle a réaffirmé la position constante de l’Iran selon laquelle les questions de droits de l'homme, y compris la protection des journalistes, relèvent de la responsabilité de l'Assemblée générale et des autres organes compétents des Nations Unies. Le Conseil de sécurité ne devrait aborder cette question que lorsqu'elle est directement liée au maintien de la paix et de la sécurité internationales.
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