Selon l'IRNA, Majid Takht-e Ravanchi, ambassadeur d'Iran et son représentant permanent auprès des Nations unies, s'est adressé mercredi 25 mai, heure locale, au Conseil de sécurité de l'ONU, sur la question de la protection des civils dans les conflits armés, évoquant les effets du conflit sur le Moyen-Orient.
« Les conflits ont eu des effets dévastateurs sur la région du Moyen-Orient, où le droit international humanitaire est manifestement violé. »
« Au Yémen, a-t-il dit, les attaques contre des écoles, des hôpitaux, des infrastructures de télécommunications, des routes, des usines, des maisons et d'autres cibles civiles ont entraîné une insécurité alimentaire aiguë, avec une augmentation de 8 % du nombre de personnes dans le besoin par rapport à la situation l’année dernière. Ce qui montre une aggravation catastrophique de la crise », a-t-il déploré.
Le haut diplomate de la République islamique d'Iran a poursuivi : « De même, la situation humanitaire en Palestine s'est aggravée à la suite de décennies d'occupation et de politiques d'apartheid du régime israélien. Le massacre systématique et continu de civils, y compris de femmes et d'enfants, se poursuit, et les services de santé dans les territoires palestiniens occupés reçoivent le plus grand nombre de blessés au monde.
« Les infrastructures à Gaza ont été endommagées et les Palestiniens ont été privés des services de base en raison d’un long blocus illégal », a déclaré Takht-e Ravanchi.
Et d’ajouter : « En Syrie, l'occupation continue, le terrorisme et les sanctions unilatérales ont déplacé des millions de personnes, endommagé les infrastructures, limité l'accès aux ressources vitales et au commerce, et perturbé l'approvisionnement en produits alimentaires et agricoles. »
Le Représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies a souligné que la protection des civils dans les conflits armés est un principe fondamental du droit humanitaire. Cependant, la communauté internationale assiste à un manque de respect du droit international humanitaire, ainsi qu’à un manque de responsabilité pour les graves violations des droits humanitaires ».
L'ambassadeur d'Iran aux Nations Unies a également noté les effets de l'épidémie de Covid-19 et la distribution inéquitable du vaccin Covid19, affirmant que l'épidémie a également exacerbé les souffrances de la population et mis davantage de pression sur les systèmes de santé.
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