Le 11 mai, la journaliste américano-palestinienne d'Al Jazeera, Shireen Abu Aqla, a été abattue par les forces israéliennes alors qu'elle portait un casque et un gilet de protection bleu marqué « PRESSE », lors d'une couverture médiatique d'une attaque sioniste contre le camp de réfugiés de Jenin en Cisjordanie occupée.
De nombreux pays, institutions et organisations internationales ont condamné ce crime et appelé à ce que le régime sioniste soit tenu responsable de cette atrocité et à une enquête sur la question, mais les États-Unis n'ont pas encore abandonné sa politique honteuse du mutisme dans ce sens.
Selon l'Union des journalistes palestiniens, il était le 86e journaliste tué depuis l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza en 1967, alors qu'il couvrait médiatiquement les faits de la tyrannie du régime sioniste d'occupation.
La profondeur des crimes sionistes est devenue évidente lorsque l'armée sioniste n'a pas permis que le corps d'Abu Aqla soit porté sur les épaules des personnes en deuil et a renvoyé son corps à l'hôpital. Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé que des dizaines de personnes avaient été blessées dans cette attaque, qui a eu lieu devant l'hôpital français de Jérusalem.
Selon Amnesty International, la violation régulière des droits des Palestiniens par le régime sioniste fait partie d'un plan institutionnalisé d'oppression et de domination systématiques. Il ne fait aucun doute que Shireen Abu Aqla a été tuée par un sniper israélien par une balle achetée probablement à des fabricants d'armes américains, grâce aux dollars de l’Etat américain qui paie 20% du budget militaire total d'Israël.
Washington envoie chaque année plus de 3,8 milliards de dollars directement à l'armée israélienne, la plupart étant utilisés pour acheter des systèmes d'armes, des munitions et plus encore fabriqués aux États-Unis. Cela rend les États-Unis complices des méfaits criminels d'Israël.
3,8 milliards de dollars d'aide à l'armée israélienne
Depuis le martyre de Shireen Abu Aqla, le gouvernement Biden n'a pas prêté attention au récit du côté palestinien du meurtre et a préféré le côté sioniste.
Washington fait don de plus de 3,8 milliards de dollars par an directement à l'armée israélienne, dont la majeure partie est dépensée en systèmes d'armes et de munitions fabriqués aux États-Unis.
En vertu de la loi Leahy, enregistrée sous le nom de sénateur démocrate Patrick Leahy, les États-Unis ne peuvent pas aider directement les unités qui commettent des crimes et des violations des droits de l'homme, mais face aux atrocités sionistes, la loi n'a jusqu'à présent pas été respectée.
Les États-Unis n'ont jamais condamné l'assassinat d'Abu Aqla et l'assassinat d'autres journalistes. Le militarisme est en hausse aux États-Unis et dans le monde. L'assassinat brutal de Shireen Abu Aqla et l'attaque contre les personnes en deuil qui ont pleuré sa mort sont une incitation à reconsidérer le soutien inconditionnel de Washington aux crimes du régime sioniste.
Amnesty et Human Rights Watch ont conclu que ce modèle sioniste constitue le crime de l'apartheid. Ce crime international, ainsi que les violations des droits de l'homme et les crimes de guerre qui y sont associés, se poursuit depuis des décennies alors que le soutien politique, diplomatique, économique et militaire des États-Unis se poursuit sans condition.
Washington envoie chaque année plus de 3,8 milliards de dollars directement à l'armée israélienne, la plupart étant utilisés pour acheter des systèmes d'armes, des munitions et plus encore fabriqués aux États-Unis. Cela rend les États-Unis complices des méfaits criminels d'Israël.
Le soutien de Washington au régime sioniste
Bien que la nouvelle de l'attaque sioniste contre le cercueil d'Abu Aqla se soit largement répandue sur les réseaux sociaux et les informations, aucun des responsables du gouvernement américain n'a condamné cette opération d'assassinat.
Al-Jazeera a critiqué la réaction biaisée de Washington au régime sioniste à cet égard, et a rapporté que le gouvernement de Joe Biden, dès les premiers instants du meurtre du journaliste, a ignoré la version palestinienne du meurtre et a préféré d’appeler Tel Aviv, à une "enquête conjointe pour lever les ambiguïtés entourant l'incident".
Le soutien continu de Biden aux crimes sionistes
Depuis plus d'un demi-siècle d'activité politique, le président américain a toujours soutenu les Israéliens dans leurs crimes contre les Palestiniens et les musulmans. Biden est attaché à la sécurité d'Israël depuis sa première visite dans les territoires occupés en 1973.
Pendant la présidence de Barack Obama, quand Joe Biden a fonctionné en tant que le vice-président des Etats-Unis pendant 8 ans (2009-2017), il a été le principal défenseur de la fourniture de technologies militaires avancées à Israël, comme le système « Iron Dome ». Biden a déclaré depuis son entrée en fonction en janvier 2021, comme le président des Etats-Unis, qu'il ne reculerait pas devant la décision de Donald Trump de déplacer l'ambassade américaine à Al-Qods occupée.
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