Les affiches se partagent avec enthousiasme sur les réseaux sociaux. La fête de l’Assenions est accompagnée au sud de la France avec les tournois de la Corrida dans les arènes construites sur le modèle des arènes des gladiateurs en Rome antique.
Considérée comme une tradition ininterrompue et un « art » à part entière, la corrida ou « course de taureaux », met en scène le terrible combat entre un matador (en espagnol, matar signifie tuer) et un taureau de combat élevé spécifiquement pour ces spectacles sanglants d'un autre âge.
Réalisée en trois actes (ou tercios), la corrida n'est qu'une succession de mutilations douloureuses de l'animal et un jeu de manipulation sadique.
Le premier acte, le tercio de pique, a pour objectif d'affaiblir le taureau en le blessant à plusieurs reprises à l'aide d'une pique à la pointe d'acier.
Le deuxième acte, le tercio de banderilles, consiste à planter successivement trois paires de banderilles dans le dos de l'animal, le vidant de son sang.
Puis arrive le dernier acte, le tercio de muleta, qui marque la mise à mort de l'animal par le matador. Cette mise à mort violente (ou estocade) clôt l'événement après de longs moments de souffrance et de torture, le tout sous les applaudissements du public … (par les citoyens civilisés d’un pays civilisé)
Agonisant au sol, l’animal est parfois encore conscient lorsque ses oreilles et sa queue lui sont coupées, comme des trophées accordés au matador.
Une coutume cruelle et primitive
Le matador attend de pouvoir entrer en scène afin de mettre à mort le taureau, sous les applaudissements du public ...Encore majoritairement pratiquée en Espagne, au Portugal, dans 6 départements du sud de la France et en Amérique Latine, cette « tradition » sous le couvert du divertissement banalise injustement les souffrances et la torture animale. Introduite en France au milieu du XIXe siècle, la corrida espagnole s'étend progressivement dans le sud, surtout depuis 1950.
Le débat sur la corrida, trop longtemps resté sans échos en France prend depuis peu à peu de l'ampleur et de nombreuses associations de protection animale prennent successivement la parole contre cet « art » sanglant.
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