Lors d'une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov vendredi, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que l'Iran et les États-Unis avaient échangé des messages au cours des deux derniers mois via l'Union européenne pour lever les sanctions contre Téhéran, mais la décision "non constructive" des États-Unis et de leurs alliés européens de faire pression pour une résolution contre Téhéran perturbera le processus de négociations visant à relancer l'accord multilatéral de 2015.
Les parties qui entravent la voie diplomatique portent la responsabilité des conséquences de toute résolution potentielle contre la République islamique lors d'une réunion du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique lundi, a ajouté le ministre iranien.
Le ministre russe des Affaires étrangères a pour sa part réitéré l'opposition implacable de Moscou au projet de résolution.
La résolution n'a pas de résultat positif alors que les problèmes entre l'Iran et l'AIEA doivent être réglés par des voies techniques, a déclaré M. Lavrov.
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