Le calendrier du match amical Canada-Panama avait été au départ prévu pour une rencontre préparatoire entre l’équipe nationale iranienne et les Canadiens, mais la Fédération canadienne de football a décidé d'annuler le match dans un geste contreproductif pour des raisons déclarées « politiques ». Quelques jours plus tard, un match amical contre le Panama a remplacé le match préparatoire.
Plusieurs autorités iraniennes ont dénoncé la décision « politique ». Réagissant, le Chef adjoint du pouvoir judiciaire iranien, Kazem Gharibabadi, a déclaré qu’il est regrettable qu’un pays qui se pose pour le foyer de la liberté, ne puisse pas garder la politique hors du terrain et que même le sport est victime de la politique politisée.
L'Iran avait de la chance d'avoir raté cette occasion. Le Canada et le Panama devaient s'affronter le dimanche matin (heure locale), mais les joueurs de l'équipe nationale canadienne, 2 heures avant le début du match, ont publié un communiqué commun annonçant qu'ils ne participeraient pas au match. Si le match de l'Iran contre le Canada n'avait pas été annulé, cela aurait pu se produire avant le match contre l'équipe nationale iranienne. Ainsi la seule réalisation des hommes de Dragan Skočić n’aurait été qu’un voyage long et fastidieux.
Insatisfaits des conditions salariales proposées par la fédération nationale dans une nouvelle convention collective, les joueurs canadiens ont opté pour la grève en guise de protestations contre les conditions financières et le manque de transparence de la Fédération canadienne de football concernant les contrats financiers.
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