Environ un millier de camions sont passés entre la Turquie et les Émirats arabes unis depuis l'ouverture de la route commerciale iranienne il y a un peu plus de six mois, selon les données de l'administration présidentielle turque du commerce, transportant principalement des marchandises d'Ouest en Est.
Selon l'Organisation mondiale des transports routiers, la route iranienne revêt une grande importance.
En général, le voyage de la péninsule arabique à la Méditerranée ne prend que six jours.
Ce n'est qu'une fraction des 21 jours qu'il faudrait pour acheminer la cargaison du golfe Persique vers la mer Rouge et la Méditerranée.
Le Pakistan profite également de la nouvelle route terrestre iranienne vers la Turquie, qui réduit le temps de trajet des marchandises entre l'Asie du Sud et l'Europe de plus de quarante jours par voie maritime à une semaine seulement.
De plus, les pays d'Asie centrale, inquiets des goulots d'étranglement dans les ports de la mer Caspienne qui ont causé des semaines de retards, et d'une guerre qui fait rage en Ukraine entravant le trafic eurasien, comptent sur l'Iran pour expédier des marchandises dans les deux sens.
Sur le plan commercial, utiliser l'Iran comme route terrestre est également logique.
Une pénurie mondiale de conteneurs a fait grimper les coûts d'expédition et la menace de piraterie ou de terrorisme en mer a fait augmenter les tarifs d'assurance.
Une option terrestre, coïncidant à peu près avec l'ancienne route de la soie reliant l'Asie à l'Europe, réduit le temps de transit, réduit les coûts d'assurance et de réfrigération, élimine d'autres problèmes de transport et peut atténuer les pénuries de la chaîne d'approvisionnement, ce qui profite aux entreprises et aux consommateurs du monde entier.
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