S'exprimant dimanche lors de la cérémonie de la Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues, le président Raïssi a déclaré que l'appréciation de l'Iran par la communauté internationale dans la lutte contre les stupéfiants ne remplace pas le fait qu'ils ne remplissent pas leurs responsabilités dans ce domaine.
Le message de la Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues doit être à quel point tous les gouvernements et organisations internationales ont joué un rôle à cet égard, selon le président qui croit qu’aucun pays ne peut entrer seul dans la lutte contre les trafiquants de drogue et tous les pays et organisations internationales doivent jouer leur rôle correctement.
Aujourd'hui, 113 ans après la signature de la Convention de Shanghai par divers pays contre la drogue, on voit que ce produit est plus facilement disponible sur Internet que beaucoup d'autres biens, et que les drogues traditionnelles sont devenues industrielles et sont liées à d'autres crimes organisés comme le blanchiment d'argent, a évoqué Raïssi.
Se référant aux actions des États-Unis et de l'OTAN en Afghanistan qui ont conduit au développement de la culture de stupéfiants, le président a déclaré : "Au cours des deux décennies de domination américaine et de l'OTAN en Afghanistan, les stupéfiants ont été produits et convertis de traditionnels à industriels et distribués dans le monde entier".
Déclarant que toutes les mesures utiles et efficaces de la République islamique dans la lutte contre la drogue ont été prises sous les sanctions américaines oppressives, Raïssi a déclaré : "Beaucoup d'outils et de technologies dont nous devons disposer dans la lutte contre la drogue sont hors de portée en raison des sanctions".
S'adressant au représentant de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Raisi a critiqué les Nations Unies pour ne pas avoir pris aucune mesure, au moins pour lever les sanctions oppressives contre les militants dans le domaine de la lutte contre les stupéfiants ?!"
"Aujourd'hui, les Nations Unies doivent répondre à la question de savoir pourquoi la République islamique, malgré sa résistance coûteuse à la lutte contre la drogue, devrait encore faire l'objet de sanctions oppressives ?"
L'une des clés du succès dans la lutte contre la drogue est l'échange d'informations entre les services de renseignement régionaux et mondiaux, et ils devraient faire rapport lors de réunions d'experts, et le Secrétaire général de l'ONU devrait examiner à quel point le rôle de ces organisations a été dans la lutte contre la drogue, a conclu le président Raïssi.
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