Selon un rapport de l'AFP mardi, la présidence française a annoncé que la question du pétrole iranien avait été évoquée lors d'un dîner sur "Politique étrangère et sécurité" et devaient être discutées dans le cadre des réunions du G7.
La France est favorable à la fixation d'un "prix maximum du pétrole" au niveau des "pays producteurs" afin de contrer l'envolée des prix provoquée par la guerre en Ukraine, a déclaré la présidence française en marge du sommet du G7 en Allemagne.
L'Elysée a indiqué que quatre réunions étaient prévues entre Biden, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique et le chancelier allemand .
Une source présidentielle française a déclaré : « Ces pourparlers portent sur un certain nombre de facteurs, tels que la 'volonté d'arrêter la prolifération nucléaire', la 'sécurité régionale qui nous a toujours intéressés' et la 'question pétrolière'. »
La source n'a pas donné de détails sur les discussions américano-européennes sur la question du pétrole iranien.
L'Iran et l'Union européenne se sont mis d'accord il y a deux jours lors de la visite de Joseph Borrell en Iran pour reprendre les pourparlers sur le nucléaire "dans les prochains jours".
Après avoir rencontré Borrell, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a déclaré samedi : « Nous sommes prêts à reprendre les pourparlers sur la levée des sanctions à Vienne dans les prochains jours, et le bénéfice économique du peuple iranien est important pour le gouvernement. »
« C'était important pour nous de venir en Iran. Le but principal de mon voyage est de sortir de l'impasse et de réduire les tensions. Il est important pour moi de sortir de l'impasse du JCPOA et nous allons entamer les négociations du JCPOA dans les prochains jours. », a déclaré le chef de la diplomatie européenne lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre iranien des Affaires étrangères.
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