Le négociateur russe dans les pourparlers de Vienne, Mikhaïl Oulianov, dans un tweet émis le vendredi soir premier juillet, se penche sur sa rencontre avec le Vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Kani, et écrit : « C'était une discussion très professionnelle sur l'état actuel du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (JCPOA) et les pourparlers de Vienne pour le sauver ».
« Mon évaluation est qu'en dépit de tous les problèmes, l'accord nucléaire (en agonie) peut encore être relancé », a-t-il déclaré. « Pour ce faire, les États-Unis doivent faire preuve de plus de flexibilité », a-t-il précisé.Des négociations indirectes entre l’Iran et les Etats-Unis ont eu lieu cette semaine à Doha, au Qatar, avec la participation du principal négociateur iranien, Ali Bagheri Kani, le Secrétaire général adjoint du Service d'action étrangère de l'Union européenne, Enrique Mora, et le représentant spécial américain Robert Malley.
A l’issue de discussions, le Ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a noté que le principal négociateur iranien poursuivrait « sérieusement » ses négociations « logiques, raisonnables et dynamiques » et en parfaite coordination avec lui en vue de la levée des sanctions anti-iraniennes.
Le médiateur de l'UE, Enrique Mora, a déploré sur son compte Twitter que les discussions, qu'il a qualifiées d' « intenses », n'aient pas donné lieu aux progrès que Bruxelles espérait. « Nous continuerons à travailler avec une plus grande urgence pour remettre sur les rails un accord clé pour la non-prolifération et la stabilité régionale », a conclu l'Espagnol.
Pour Téhéran si les Etats-Unis viennent à Vienne avec la détermination de sortir de l'impasse et de surmonter les problèmes sur lesquels la partie iranienne n’était pas d'accord lors des rounds précédents, la voie du dialogue sera certainement facile.
L’Iran reste toujours méfiant vis-à-vis des Etats-Unis et de leurs alliés européens et recherche une vérification pratique de la mise en œuvre des engagements américains dans le cadre de l'accord nucléaire. C'est un de ses axes principaux de la poursuite des pourparlers.
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