Bombardement chimique de Sardasht : la diplomatie iranienne dénonce le mutisme des pays qui se revendiquent défenseurs des droits de l'homme

Téhéran - IRNA - commémorant la Journée nationale de lutte contre les armes chimiques et biologiques, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein AmirAbdollahian, a souligné dans un tweet, lundi 4 juillet, que le bombardement chimique de Sardasht était le comble de l'insolence du régime de Saddam dans la guerre imposée contre notre pays.

Selon l'IRNA, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein AmirAbdollahian a tweeté lundi 4 juillet: « Le bombardement chimique de Sardasht a été le comble de l'insolence du régime de Saddam dans la guerre imposée contre notre pays. »

La grande nation iranienne n'oubliera jamais le silence et la complicité des pays qui se revendiquent défenseurs des droits de l'homme dans ce crime brutal et contraire au droit international.

Le 28 juin 1987, la ville de Sardasht à l’ouest d’Iran a été bombardée par le régime de Saddam qui avait recours aux armes chimiques acquises chez les fournisseurs occidentaux.

Après la Seconde Guerre mondiale, la plus grande attaque chimique au monde a été perpétrée contre l’Iran par une dictature cruelle soutenue par les Occidentaux pendant la guerre imposée 1980-1988.

Pendant 8 années de la guerre imposée de l’ancien dictateur irakien, Saddam, contre l’Iran, l’armée Baath irakienne de l’époque a attaqué à plusieurs reprises avec des armes chimiques des militaires et des civils iraniens. Selon certaines informations, environ 20 000 militaires iraniens et médecins militaires auraient été victimes d'attaques chimiques. Et même 30 ans après la guerre, plus de 45 000 Iraniens souffrent toujours des conséquences de l’utilisation des armes chimiques par Saddam.

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