Le Premier ministre britannique Boris Johnson dit qu'il va « continuer » à son poste, malgré une vague de démissions au sein du gouvernement qui fragilise son autorité, sur fond de scandales.
À la suite des protestations contre l’action du gouvernement de Boris Johnson, 31 personnes ont démissionné du cabinet et le terrain est désormais propice pour le limogeage du Premier ministre britannique.
Selon l'IRNA, le domino des démissions au sein du cabinet de Boris Johnson a commencé mardi soir 5 juillet vers 18h00 après la démission des ministres de la Santé Sajid Javid et des Finances Rishi Sunak.
Alors que la vague de démissions se poursuit au sein du gouvernement britannique, Keir Starmer, le leader du Parti travailliste de ce pays, a appelé à la démission du Premier ministre.
Le chef de l'opposition travailliste, a fustigé un « spectacle pathétique » tandis que le leader du parti nationaliste écossais SNP à la chambre des communes, Ian Blackford, a exigé la tenue d'élections anticipées.
Dans son camp conservateur, les démissionnaires ont eu des mots durs pour le chef du gouvernement, mettant en cause son honnêteté.
L'un des partants, le secrétaire d'Etat aux Finances John Glen, a sèchement motivé sa démission par un "total manque de confiance" dans le Premier ministre.
Boris Johnson, cependant, a jusqu'à présent rejeté la demande du Chef du parti travailliste de se retirer et d'organiser des élections anticipées.
Il a dit qu'il ne pense pas que quiconque en Angleterre demande aux politiciens de s'impliquer dans les activités électorales.
Déterminé à rester au 10 Downing Street, Boris Johnson a défendu l'action de son gouvernement, vantant des baisses d'impôt devant les députés lors de la séance hebdomadaire de questions au Premier ministre.
Mais des rires ont fusé lorsqu'il a dit s'être entretenu mercredi matin avec des membres du gouvernement, alors que les démissions se succèdent depuis mardi soir.
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