Selon l'IRNA, le ministère chinois des Affaires étrangères a souligné jeudi soir (7 juillet) que le commerce rationnel et la coopération légale de la communauté internationale avec l'Iran devaient être respectés.
Le département américain du Trésor a imposé mercredi (6 juillet) de nouvelles sanctions contre l’industrie du pétrole iranien, une décision considérée comme une tentative de faire valoir ses exigences en exerçant une pression sur Téhéran lors des pourparlers sur la relance de l'accord nucléaire iranien de 2015.
Les mesures interviennent malgré le fait que l'administration Biden affirme qu'elle poursuit la diplomatie envers l'Iran.
L'administration Biden a imposé ces sanctions alors que ses politiciens ont reconnu à plusieurs reprises l'échec des politiques de pression maximale de l'administration Donald Trump ; Mais les politiciens américains, tant démocrates que républicains, sont tellement accros aux sanctions qu'ils utilisent toujours le levier de la pression et des sanctions pour atteindre leurs objectifs.
Le département du Trésor américain a ajouté les noms de 13 entreprises, deux pétroliers et deux individus à sa liste de soi-disant ressortissants spécialement désignés (SDN), et a annoncé qu'il avait sanctionné un réseau d'individus et d'entreprises qui ont utilisé des sociétés fictives pour faciliter le transfert et la vente de pétrole et de produits pétrochimiques iraniens.
Les mesures de mercredi ont été imposées à plusieurs personnes et entreprises basées en Iran, aux Émirats arabes unis et à Hong Kong que les États-Unis ont accusées d'avoir aidé à "la livraison et la vente de centaines de millions de dollars de pétrole et de produits pétrochimiques iraniens par des entreprises iraniennes à Asie de l'Est".
Le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, a déclaré : "Alors que les États-Unis se sont engagés à parvenir à un accord avec l'Iran qui vise un retour mutuel au respect du Plan d'action global conjoint, nous continuerons à utiliser toutes nos autorités pour imposer des sanctions sur la vente de pétrole et de produits pétrochimiques iraniens. "
L'ancien président américain Donald Trump s'est retiré de l'accord en 2018 et a lancé une campagne de "pression maximale" de sanctions contre l'Iran.