9 juil. 2022, 10:13
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Damas : la mauvaise politique des Occidentaux a créé une crise humanitaire en Syrie

Téhéran (IRNA) - Bassam Sabbagh, le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, a déclaré vendredi soir que la mauvaise politique de certains pays occidentaux avait créé une crise humanitaire en Syrie.

Selon "Sana", l'agence de presse officielle de la Syrie, Sabbagh a déclaré que ces pays tentent de faire tromper l'opinion publique en exhibant leur volonté de soutenir les actions humanitaires en faveur des Syriens.

Il a déclaré que la Syrie considère les États-Unis, l'Angleterre et la France comme pleinement responsables de la non-application de la résolution 2585 du Conseil de sécurité.

Sabbagh a également déclaré que son pays était vraiment désolé du boycott porté par les Occidentaux dans le Conseil de sécurité contre le projet de résolution proposé par la Russie pour prolonger l’ouverture du passage frontalier entre la Syrie et la Turquie.

Le haut diplomate syrien a également condamné l'insistance des trois pays occidentaux (les États-Unis, l'Angleterre et la France) à déformer les faits et à continuer de politiser l'action humanitaire en Syrie et d'entraver les efforts honnêtes visant à réduire la douleur et la souffrance des citoyens syriens.

Dans le même temps, le représentant permanent de la Syrie aux Nations Unies a déclaré que son pays accorde une attention particulière à la question humanitaire et déploiera tous ses efforts pour répondre aux besoins humanitaires du peuple syrien et réduire ses problèmes et ses souffrances.

Suite à une résolution proposée par la Norvège et l'Irlande, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont tenu une réunion à huis clos sur la prolongation du temps d'ouverture du passage frontalier entre la Syrie et la Turquie. Mais cette résolution n’a pas pu obtenir l’accord des membres du Conseil de sécurité.

Le vote au Conseil de sécurité sur les passages frontaliers syriens est une question controversée depuis plusieurs années. Le 9 juillet de l'année dernière, 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont voté à l'unanimité pour un projet de résolution selon lequel le passage frontalier entre la Syrie et la Turquie restera ouvert pendant une autre année. Maintenant, ce délai se termine et la question des aides humanitaires en faveur du peuple syrien est devenue un sujet politisé et instrumentalisé par les pays occidentaux.

L'Organisation des Nations Unies, qui était fermée vendredi, heure locale, à l'occasion de l'Aïd al-Adha, a tenu aujourd'hui une réunion extraordinaire, et a d'abord abordé un projet de résolution visant à prolonger l'ouverture du poste frontière turco-syrien pour une autre année, proposée par l'Irlande et la Norvège avec l'appui des Etats-Unis, de l'Angleterre et de la France.

L'approbation de cette résolution, qui nécessitait 9 voix sans veto des membres du Conseil de sécurité, s'est heurtée au vote négatif de la Russie et n'a pas été approuvée. La Chine s'est également abstenue de cette résolution.

Immédiatement, le projet de résolution proposé par la Russie a été mis aux voix et les pays occidentaux, en réponse à l'action de la Russie, ont opposé leur veto au projet de résolution proposé par Moscou, qui estime que le passage frontalier entre la Syrie et la Turquie sera ouvert pendant six mois.

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