L'Iran exige la punition des auteurs et des responsables des attaques chimiques du régime baasiste d’Irak dans la guerre imposée

Londres - IRNA - dans un discours à l'occasion du 35e anniversaire de l'attaque chimique du régime baasiste d’Irak contre Sardasht, l'ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies à Genève, a exigé d'identifier et de punir les auteurs et les responsables des crimes de guerre commis par Saddam Hussein dans la guerre imposée.

Selon l’IRNA, une réunion sur les dimensions des droits de l'homme de l'utilisation des armes chimiques dans la guerre imposée s'est tenue en marge de la 50e réunion du Conseil des droits de l'homme à Genève. Les participants ont prononcé des discours sur les différentes dimensions de la catastrophe humaine à Sardasht.

Au début de la réunion, Esmaïl Baghaï Hamaneh, l'ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies a rendu hommage aux martyrs et vétérans des armes chimiques à Sardasht, a considéré les sanctions inhumaines des États-Unis dans le domaine de la médecine et des soins comme une double injustice envers les victimes de la catastrophe de Sardasht, et a indiqué que les États-Unis et plusieurs autres pays européens, entre autres, l'Allemagne et les Pays-Bas ont joué un rôle indéniable dans l'équipement du régime de Saddam en armes chimiques.

En soulignant la responsabilité internationale des gouvernements fournissant les substances chimiques utilisées dans la fabrication d'armes chimiques en Irak, Baghaï Hamaneh a appelé à enquêter, poursuivre et punir les auteurs et les responsables des crimes de guerre impliquées dans le transfert d'équipements chimiques au régime de Saddam, et il a a précisé que la poursuite pénale et la punition des auteurs de crimes de guerre et des responsables de ces crimes est le devoir de chacun.

En expliquant la relation entre le droit international humanitaire et les droits de l'homme, le représentant permanent de l’Iran à Genève a souligné que les formats juridiques ne doivent pas empêcher le recours des mécanismes des droits de l'homme pour faire appel aux instances nationales et internationales.

Lors de cette réunion, plusieurs clips vidéo contenant des entretiens avec des blessés et des survivants des attaques chimiques de Sardasht ont été diffusés, montrant la souffrance et la douleur des victimes, ainsi que les problèmes d'accès aux médicaments et aux traitements dus à l'illégalité sanctions américaines.

Le 28 juin 1987, la ville de Sardasht à l’ouest d’Iran a été bombardée par le régime de Saddam qui avait recours aux armes chimiques acquises chez les fournisseurs occidentaux.

Après la Seconde Guerre mondiale, la plus grande attaque chimique au monde a été perpétrée contre l’Iran par une dictature cruelle soutenue par les Occidentaux pendant la guerre imposée 1980-1988.

Pendant 8 années de la guerre imposée de l’ancien dictateur irakien, Saddam, contre l’Iran, l’armée Baath irakienne de l’époque a attaqué à plusieurs reprises avec des armes chimiques des militaires et des civils iraniens. Selon certaines informations, environ 20 000 militaires iraniens et médecins militaires auraient été victimes d'attaques chimiques. Et même 30 ans après la guerre, plus de 45 000 Iraniens souffrent toujours des conséquences de l’utilisation des armes chimiques par Saddam.

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