20 juil. 2022, 02:54
Code d'info: 84826316
T T
0 Persons

Tags

Pas de place pour le séparatisme dans l'avenir de notre région (Erdoğan)

Téhéran (IRNA)- Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a souligné la nécessité d'une coopération continue entre les États garants du processus d'Astana et a déclaré : Dans l'avenir de notre région, il n'y a pas de place pour le séparatisme et la présence de branches terroristes, et nous espérons que la crise politique s'apaisera et sera résolue par un processus politique.

Recep Tayyip Erdogan a ajouté, mardi soir, lors de la septième réunion des dirigeants des États garants du Processus d'Astana, qui était accueillie par la République islamique d'Iran, en tant que garant du processus d'Astana, nous devons développer la coopération et grâce à une coopération continue, nous atteindrons nos principaux objectifs."

Il a poursuivi : Le terrorisme est la menace la plus importante pour la sécurité de la Syrie, et la lutte contre les « Unités de protection du peuple », le « PKK » et d'autres groupes terroristes doit se poursuivre de manière continue car ils poursuivent leurs activités séparatistes en Irak.

Erdogan a souligné qu'"il n'y a pas de place pour le séparatisme et les branches de ces groupes terroristes dans l'avenir de la région et que la Turquie a tenté d'éradiquer les terroristes dans ses régions du sud, ce qui a également contribué à la sécurité de la Syrie et la Turquie continue de lutter contre les terroristes dont les mains sont tachées du sang des gens."

La Turquie espère que la crise syrienne sera résolue facilement et que nous pourrons nous concerter à cet égard."

Le président de la Turquie a déclaré que la satisfaction des besoins humanitaires de la Syrie doit se poursuivre et que les réfugiés syriens doivent retourner dans leur pays avec dignité.

Erdogan a expliqué que des groupes terroristes de la région tentent d'envahir le territoire syrien avec un soutien étranger et poursuivent leurs activités séparatistes.

Il a ajouté que le PKK et les Unités de protection du peuple devraient rester à au moins 30 kilomètres des frontières turques.

L’échec des négociations du comité constitutionnel signifie l'échec du processus d'Astana, donc les réunions et les négociations avec l'organisateur de l'ONU doivent se tenir dans l'un des sièges de l'ONU, selon le président truc.

Le président turc a souligné que le processus d'Astana doit être relancé, et "nous devons montrer à l'opinion publique dans le monde que les négociations du Comité constitutionnel se déroulent bien. Le régime syrien doit participer aux négociations".

Notant qu'il existe certaines inquiétudes concernant Idlib, il a déclaré : Nous comprenons ces inquiétudes et prenons toutes les mesures nécessaires à cet égard. Dans ces zones, la Turquie accueille 3 700 000 Syriens.

La crise syrienne a mis la Turquie en difficulté économique et a imposé un lourd fardeau à la Turquie de ce point de vue. Par conséquent, le terrain doit être fourni pour que les Syriens retournent sur leurs terres, a déclaré Erdogan lors du sommet tripartite du processus d'Astana débuté mardi soir, en présence du président russe Vladimir Poutine et le président Raïssi dans la salle de conférence de Téhéran.

Suivez-nous sur @Irnafrench Twitter

Lire aussi

Votre commentaire

You are replying to: .