Dans les dernières années de la Seconde Guerre mondiale et après le retrait des Japonais de leurs occupations, les pays coloniaux occidentaux songent à réoccuper leurs colonies. L'Armée française lance la première guerre d'Indochine dans ce sens et combat les indépendantistes vietnamiens pendant huit ans à partir de 1946. En 1947, les forces françaises ont attaqué un petit village appelé Mai Trak et incendié 326 maisons. Après cela, les soldats français ont rassemblé les habitants du village sous un pont et les ont bombardés.
La rivière s'est transformée en sang et plus de la moitié de la population du village, dont 170 femmes, 94 personnes âgées et 157 enfants, ont été tuées. Certaines familles n'avaient plus de membres.
Il n'y a pas d'image de ce crime, mais au cours des soixante-dix dernières années, au jour de l’anniversaire de cet incident, les habitants de ce village honorent la mémoire de ceux qui ont été tués.
Selon de nombreux documents, le village de My Trach a été créé il y a plus de 500 ans. My Trach, un paisible village agricole, est traversé par la voie ferrée Nord-Sud, le pont ferroviaire sur la rivière est emprunté du même nom que le village de My Trach. Dans le jardin de cocotiers près du pont My Trach, il y a une maison de stèle commémorant ce massacre génocidaire commis par la France. De nombreux vieux habitants du village ont encore des souvenirs de cet horrible matin d'il y a 71 ans.
Le village My Trach se trouve dans la commune de My Thuy, arrondissement de Le Thuy, province de Quang Binh.
Dans l'après-midi du 28 novembre 1947, l'armée française au fort de Thuong Phong se rassemble au poste de Xuan Bo (commune de Xuan Thuy) de l'autre côté du fleuve, pour se préparer à se coordonner avec d'autres forces telles que l'armée au fort de Hoa Luat Nam (commune de Cam Thuy). Vers 2 heures du matin le 29 novembre 1947, les troupes coloniales françaises ont secrètement tendu une embuscade à l'extérieur du village de My Trach.
Bien que le village ait été rapidement alerté, en raison du nombre élevé des soldats français et du soutien de leur forte artillerie, les combattants vietnamiens et la population n'ont pas été en mesure de faire face. De 5 à 8 heures du matin, l'ennemi a envahi le village de 3 directions et a bombardé, incendié 326 maisons, volé tout le riz, le bétail et violé les filles et les femmes. Après cela, ils ont acculé plus de 300 personnes au pont My Trach pour les tuer en vue d’anéantir le moral des forces révolutionnaires. Mais malgré ces brutalités criminelles de la France, la Résistance du peuple vietnamien a pu se tenir et réussir enfin à libérer l’Indochine.
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