Selon l'IRNA, Anwar Gargash, le conseiller diplomatique du président émirati, a écrit lundi dans un tweet que la décision des hauts responsables de son pays de renvoyer l'ambassadeur des Émirats arabes unis à Téhéran va dans le cade de l'approche régionale des Émirats arabes unis visant à réparer les ponts, renforcer les relations et à créer un climat de confiance sur lequel repose la compréhension et la coopération bilatérales.
Il a ajouté : « Nous croyons fermement en la nécessité d'un travail et d'une coordination arabes et régionaux pour une région stable et un avenir prospère. »
Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a publié hier (dimanche) 21 août une déclaration annonçant le retour de l'ambassadeur des Émirats arabes unis, Saif Mohammad Al-Zaabi, à Téhéran dans le contexte de l'intérêt des dirigeants émiratis pour le renforcement des relations avec la République islamique d'Iran, dans les prochains jours.
Le ministère a souligné que le diplomate se rendra à Téhéran dans les prochains jours pour mener à bien sa mission diplomatique à l'ambassade des Émirats arabes unis en République islamique d'Iran afin de contribuer à faire progresser les relations bilatérales et de réaliser les intérêts communs des deux pays voisins et la région en comptant sur la coordination et la coopération des autorités iraniennes.
Il y a six ans, après avoir rappelé son ambassadeur de Téhéran en suivant le pas à l'Arabie saoudite, le Koweït a finalement nommé un nouvel ambassadeur en Iran, et Badr Abdullah Al-Manikh, le nouvel ambassadeur du gouvernement koweïtien, le 18 août, à l'occasion du début de sa mission en République islamique d'Iran, a rencontré Hossein Amir Abdullahian, ministre des Affaires étrangères, et lui a remis la copie de ses lettres de créance.
En 2014, après la tension entre l'Arabie saoudite et l'Iran, le Koweït et les Émirats arabes unis ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs de Téhéran en guise de ce qu’ils ont appelé la solidarité avec Riyad et réduit le niveau de leurs relations avec l'Iran.
Votre commentaire