Justifiant le retard de son pays à répondre aux commentaires de l'Iran, Ned Price, le porte-parole du département d'État américain, a annoncé, lors d'une conférence de presse lundi soir, que l'Iran avait répondu par plusieurs commentaires, c'est parce qu'il nous a fallu un certain temps pour examiner ces commentaires pour élaborer une réponse, nous examinons sérieusement ces commentaires.
Et de poursuivre : « Les autorités américaines travaillent aussi rapidement que possible à élaborer une réponse appropriée aux commentaires de Téhéran sur la proposition de l'Union européenne. »
La réponse de l'Iran à la proposition de l'Union européenne visant à relancer le Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais) est « raisonnable », a déclaré lundi (22 août) le responsable de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell.
Selon la chaîne arabophone qatarie, Al Jazeera, Josep Borrell s’exprimant en marge d'un séminaire en Espagne a déclaré : « Je pense que la réponse de l'Iran est raisonnable. La réponse de l'Iran a été envoyée aux États-Unis mais Washington n'y a pas encore répondu. Nous attendons toujours la réponse américaine et nous espérons que leur réponse nous permettra de conclure le processus des négociations. »
Ces déclarations de Borrell interviennent alors que Nasser Kanaani, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré lundi (22 août) au sujet du processus des négociations de Vienne : « Lors du dernier cycle des négociations à Vienne, des propositions ont été présentées par le coordinateur de l'Union européenne aux parties aux négociations, y compris l'Iran. La partie iranienne, sur la base de sa propre approche qui se voulait constructive et responsable, a donné sa réponse appropriée à l’initiative de la partie européenne et cela au moment et à la date prévue. »
Kanani a ajouté : « Jusqu'à présent, nous n'avons pas reçu la réponse de la partie d’en face, plus précisément les Etats-Unis, aux propositions européennes. »
Josep Borrell, responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, a exprimé à cette occasion son espoir que les États-Unis répondront aux propositions de l’UE cette semaine permettant de favoriser le terrain pour la relance de l'accord nucléaire de 2015 avec l'Iran.
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