Selon l'IRNA, faisant référence à la réaction de Mohammad Marandi, analyste iranien dans les affaires internationales, aux récentes déclarations de Josep Borrell, le chef de la diplomatie étrangère de l'Union européenne, Mikhaïl Oulianov, le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne et l'ambassadeur russe chargé des négociations avec l'Iran a écrit, dans un tweet, mardi 6 septembre : « Il est clair que l'Iran n'acceptera pas les lacunes et les ambiguïtés dans l'accord, je ne suis pas sûr que l'UE ait oublié qui est responsable de la situation actuelle. »
Mohammad Marandi, expert et analyste iranien des affaires politiques, a déclaré vendredi soir que les accusations fabriquées et politisées proférées par l'Agence internationale de l'énergie atomique contre Téhéran qui ont provoqué des tensions entre les deux parties devraient être définitivement résolues au Conseil des gouverneurs, avant d’indiquer qu'un éventuel accord attendu à Vienne visant à lever les sanctions et à restaurer l’accord nucléaire en agonie de 2015 ne devrait avoir « aucune ambiguïté ».
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a déclaré, lors d'une conférence de presse avec des journalistes, lundi 5 septembre : « Si l'autre partie a une volonté politique et agit de manière constructive et regarde vers l'avenir, il est possible de parvenir à un accord. »
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